La vapeur monte à la tête. [avec -Akira-] [INACTIF]

Édouard Anew devait prendre le train pour une histoire de tasses de thé. Il avait commandé un lot de six tasses de porcelaine avec des illustrations collector de machines industrielles de sa région. Il était tellement fier de ses inventeurs qu'il voulait voir leurs créations partout dans son bureau ! Ces tasses en édition limitées seront effectivement accrochées décorativement sur les murs de son bureau. Sa secrétaire avait approuvé ce choix et les appliques étaient déjà prêtes.
Le chef était donc à la gare pour prendre le premier train en direction direction du sud de la région. Habillé d'une veste longue noir et de son fameux haut-de-forme, il se tenait devant le quai de son train. Celui-ci ne tarda pas à arriver, dans un crissement fascinant. Un souffle se propagea aux abords du quai et le chef tint alors son couvre-chef pour éviter qu'il ne s'envole. Après un soupir de la locomotive, le train se stoppa nettement. M.Anew fit alors vérifier son billet par un employé de gare. Le problème... c'est qu'il n'avait pas de billets.

"Oh, ciel ! Je suis sincèrement désolé, ça m'était totalement sortit de la tête qu'il fallait un biller pour monter dans le train...
- ...
- Je... euh... attendez-moi, je reviens tout de suite après avoir acheté mon billet.
- C'est cela, nous vous attendrons."

Quand le chef revint, le train n'était évidement plus là. Il soupira et s'étonna de son étourdissement. Profitant d'un banc, il s'assit. Ses tasses se portaient sans doute très bien sans lui... Peut-être qu'elle ne veulent pas de lui, après tout ! Est-il digne de récupérer des tasses de telle valeur ?? Le chef mis ses mains sur son visage et soupira une nouvelle fois. Il aura ses tasses. Il les aura.
C'est dans sa réflexion qu'il sentit l'odeur tendre de sucreries: il y avait un stand dans la gare ! Lentement, le chef se leva et ajusta ses gants. Il suivit l'odeur. Petit à petit, elle se fit plus prononcée, plus douce à la fois. Il finit par arriver à son origine. C'était un petit chariot bleu et rouage avec une femme derrière. Elle portait un tablier de dentelles et avait une mine... riche. Elle était plutôt... forte. Comme l'odeur, qui était toutefois plus agréable. Le chef s'apprêta à parler quand un monsieur - lui aussi de corpulence élevée - le devança et commanda 5 kilos de sucreries. La femme ouvrit grand la bouche et rigola grassement comme une oie. Elle commença à remplir le gros sac de marchandises afin de satisfaire son client. Le chef, désappointé par cette démonstration, se mit de côté en attendant. Il se demanda s'il allait arriver encore un autre événement pour enrichir cette journée déjà folle...

Akira était alors sur un banc de pierre délabré, presque couchée sur les rebords de celui-ci, jouant
avec ses mains, les regardant de droite a gauche laissant un espace entre ses deux mains, elle ne trouvée que sa a faire. Mais, quelque chose vint attirée son regarde entre celle-ci, elle vue un homme plutôt grand attendre a côté d'un chariot de sucrerie.
Akira pensait qu'il était d'un style gothique, mais cette personne était plutôt mystérieuse pour elle, elle voulais en savoir plus...
Elle espérait qu'il allait se déplacé vers elle, ou même juste un petit pas vers elle l'aurait arrangée,
elle ne voulait pas quittée sa place du banc, elle était bien couchée, en quelque mots, elle était juste tellement bien placée qu'elle était feignante de se levée, et elle est aussi timide.
Elle était depuis se matin sur se banc, sans rien n'avoir mangée, elle préférée regarder les trains qui passer, ou les passants, c'était une sorte de passe temps pour elle..  
Malheureusement elle se fit abordée part des filles en robes très jolies, qui devait coûtée une fortune, elle était juste en un groupe de 4, qui regarder Akira en rigolant.
Akira les voyants rire se mis a ce caché le visage avec ses cheveux, elle voulait tellement les remettre a leurs place, mais la violence n'était jamais le bon chemin pour elle.
Elle était devenue toute rouge, presque au bord des larmes, car a chaque fois elle avait le droit a des moqueries..


-Ce.. ce n'est pas drôle vous savez !

Elles ignorèrent complètement se que Akira disais en continuant de ce vanter et de ce moqué a quelque mètre d'elle.
Elle préféra mettre ses mains sur son visage et le cachée pour que personne d'autre le voie..

Au bout de trente minutes durant lesquelles l'homme ajoutait d'autres commandes encore et encore, le chef décida qu'il pouvait abandonner l'espoir d'avoir ne serait-ce qu'une sucrerie. Il retourna en arrière et c'est alors qu'il vit une jeune fille avec les mains sur son visage. Un peu inquiété par cette position, M.Anew se précipita vers elle :

"Madame ? Vous faites un malaise ?"

Il se pencha sur elle afin d'essayer de distinguer son visage. Ses cheveux étaient blonds et elle semblait toute frêle. Le chef espéra qu'elle n'avait rien de grave. Derrière lui, des rires se faisaient entendre. Un groupe de filles à l'air bête qui ne devaient avoir une conversation plus élevée. Elles avaient de grandes robes dentelées de tissus blanc. Il n'empêche qu'Édouard ne put se retenir de murmurer "Que ces filles sont niaises et stupides !" discrètement. A côté d'elle, la jeune fille semblait plus fragile et vertueuse, ce qui lui rappela son enfance.
Il s'assit sur le banc et attendit qu'on lui réponde, en évitant le regard des mégères d'en face. Son billet attendra bien, et puis son train aussi ! Il l'avait déjà raté, alors il se dit qu'une fois de plus ou non...

Akira semblais avoir vue une présence s'asseoir a côté d'elle.
Sur ce, elle enleva ses mains de son visage, voyant l'homme qu'elle avait remarquée un peu plus tard, le ''gothique'' comme elle l'avait appeler. Akira ne savant pas qui il pouvait être demanda:

- Oui..je vais bien. Mais vous... qui êtes vous ?

Son visage était rouge, comme si elle venais de pleurée, non étonnant, parce qu'elle avait pleurée !
Elle le regardé d'un regard de peur que ce ne sois encore quelqu'un venue se moquer d'elle, elle avait sa si fréquemment qu'on l'aborde juste pour se moqué, qu'elle se méfiée de tout..
Même si il lui paraissait gentil, au fond d'elle... elle avait quand même très peur..

- Vous êtes venue vous moquer aussi ?? Vous croyais que sa ne suffit pas de voir c'est filles rire de moi !

Akira était très énervé contre cette homme, même si elle ne connaissais pas la raison de sa venue, elle pensée négatif pour lui..

Édouard vit enfin la jeune fille ôter ses mains de son visage. Il écouta attentivement ses paroles :

"Oui... je vais bien. Mais vous... qui êtes-vous ? Vous êtes venu vous moquer aussi ?? Vous croyez que ça ne suffit pas de voir ces filles rire de moi !"

Le chef fut quelque peu déconcerté par ce procès gratuit, mais il ne lui en voulu pas le moins du monde. Cette pauvre personne semblait surtout souffrir, être moquée à tel point qu'elle soupçonnait tout le monde de lui vouloir du mal. Il fallait qui lui fasse comprendre qu'elle l'avait simplement touchée, mais il ne pouvait pas révéler son identité : il se dit que cela l'effrayerait ou du moins l'intimiderait. Il fit légèrement pivoter son couvre-chef et s'éclaircit la gorge, pour rendre plus sérieux le mensonge qu'il s'apprêtait à dire.

"Hum, non, là n'est gère mon attention mademoiselle. Enfin, je veux dire que..."

M.Anew se rendit compte qu'il avait du mal, et surtout que son ton n'allait pas du tout avec le personnage qu'il voulait incarner pour cacher sa réelle identité. Il prit une voix plus grave et un accent plus marqué avant de reprendre :

"Ce qu'j'voulais dire c'est qu'vous avez point à prendre c't'air là à cause de ces folles ! J'veux pas vous embêter tout'fois, m'dame. J'voulais juste vous dire que j'suis l'cheminot, enfin, j'suis un peu celui qui remplit l'train avant qui s'en parte. Faites donc point attention à ces pimbêches, m'dame."

Il se surprit à imiter assez bien le trait de parole des ouvriers du coin, et il se rassura alors quand à son mensonge. La jeune fille sera sans doute bluffé par cette démonstration superbe ! Le chef avait quand même honte de se donner ainsi en spectacle et vérifia bien qu'il n'y ait personne autour.

Akira ce mis a rire légèrement et a faire un petit sourire a l'homme face a elle, le pleurant plus reprenant vite c'est esprit au bout de quelque minute a l'observer.

- J'aime bien la façon que vous avez de parler, je n'entend pas sa souvent a vrai dire.. c'est assez marrant.

Elle demandée ça comme si elle n'avait jamais vue se type de langage alors quelle savait très bien qu'il lui mentez et se payer sa tête, de plus, elle essayée de ne pas rire même si cela ce faisais voir sur son visage. Mais elle essaya de vite se remettre a devenir sérieuse en regardant l'heure sur une vieille petite horloge accrochée sur un mur délabré de la gare en face d'elle.
Et en lui mettant en même temps sous son nez un petit bracelet de tissu avec un pendentif, simplement un arbre très bien gravé sur un petit morceau de bois épais marron foncée.  

- C'est un porte bonheur enfin pour moi et peut être pour vous aussi, si vous voulez je vous le donne.

Elle voulait paraître gentille et sage même si elle ne l’était pas très très souvent, en lui offrant se pendentif elle voulait juste montré sa politesse et gentillesse. Même si elle ne le connaissait que de peu elle savait que sa ferai plaisir a la personne qui le recevra. De plus elle croyait au porte bonheur, elle le baladait tout le temps avec elle, donc elle c'est dit que peut être, a lui aussi viendra la chance avec le temps comme le pendentif avais fait pour elle dans certain cas.

Le chef vit la fille oser un petit rire et cela lui fit plaisir. Il sentit un sentiment de joie le réchauffer, picotant ses lèvres. Cependant il ne tarda guère à comprendre que la jeune se moquait de son imitation. Il réalisa alors à quel point il était ridicule et sa joie se changea en gêne... Elle avait sûrement deviné qu'il faussait sa personne et le fait qu'elle le dévisageait longuement n'allégeait en rien sa honte. Elle se mit finalement à parler :

"J'aime bien la façon que vous avez de parler, je n'entend pas sa souvent a vrai dire... c'est assez marrant. "

Édouard fit mine de sourire mais il savait qu'il était figé. Le poids de son mensonge, qui n'était pourtant pas plus lourd qu'un poussin nouveau-né, lui faisait maintenant l'effet d'une enclume sur son dos. La fille lui tendit de plus un bracelet finement ouvragé avec un arbre sculpté sur un morceau de bois, ce qui le rendit vraiment incapable de poursuivre son personnage. M.Anew prit néanmoins ce porte-bonheur dont l'attention lui fit vraiment plaisir, le temps de s'expliquer. D'ordinaire il aurait directement refusé ce cadeau par courtoisie et aurait ensuite usé de beaucoup de politesse pour l'accepter en cas d'insistance, mais là il languissait de redevenir "lui-même" aux yeux de l'adolescente avant de le lui rendre. Il reprit son ton habituel, avec une certaine retenue dans la voix :

"Écoutez... A vrai dire, je me sens affreusement bête... Je n'ai pas été franc avec vous. Je ne suis pas cheminot, et je n'ai pas d'accent notable, du moins pas celui-là. J'avais peur qu'en vous apprenant ma réelle identité, vous ne preniez peur et ne me laissiez point parler. Vous voir rire m'a fait plaisir, même si cela doit vous sembler une maigre consolation comparée à la tromperie que vous avez dû subir. Je comprendrais donc si vous désirez mon départ, et comprenez alors que je vous rende votre présent, je ne le mérite pas."

Le chef lui rendit le bracelet maintenant qu'il s'était expliqué, encore désappointé par son numéro ridicule.

Akira le regarda avec une mine plutôt joyeuse de tout ceci, même contente de cette situation mais sans trop en abuser.

- Vous savais.. je savais que vous n'étiez pas cheminot ni autre personne travaillant ici.
Et je ne vous en veut pas de garder qui vous êtes vraiment, c'est votre choix, mais je vous demande de rester encore un moment, ce ne pas d'habitude qu'une personne discute avec moi, je discute peu..

Elle lui fit un léger sourire, mais cela venue a tourné mal pour elle qui entendais des grand cries de son nom derrière quelques passants.
C'était donc une femme plutôt âgée, au cheveux grisâtre, assez grande, mais guère très aimable.
Akira essaya alors de ce cacher derrière l'homme quelle avait rencontré, assez grand pour la cacher, mais pas complètement.

- Ne bouger pas s'il-vous-plait..

Cette fois Akira avait une mine très triste, simplement en entendant la dame criée son nom,
se cachant toujours derrière l'homme, comme si elle voulais absolument éviter cette dame.

Le chef fut soulagé que la jeune fille prenne si bien son mensonge ridicule. Elle acceptait en plus qu'il garde son identité secrète ! Elle affichait un grand sourire, ce qui réconforta Édouard. Cependant, elle ne tarda pas à changer radicalement d'attitude dès qu'on entendit crier une nouvelle fois. Sa mine se figea avant d'adopter une expression triste et découragée. L'homme au haut-de-forme jeta un œil derrière la foule de voyageurs pressés et vit alors une dame âgée qui scandait ce qui devait être le nom de la fille.

"Ne bougez pas s'il vous plaît.. "

M.Anew cacha alors la petite afin qu'on ne la vit pas. Il se demandait vraiment ce qu'elles avaient toutes à hurler ou à se moquer d'elle, se questionnant alors sur son identité. Après tout, ils n'avaient même pas fait sérieusement connaissance ! Il voulait sincèrement aider mais, pour cela, il devait être informé de qui il avait à faire. Si ça se trouve, la vieille dame était de sa famille, peut-être paniquée par l'absence de la jeune fille ! Que faisait-elle seule sur un banc ?


"Je veux bien te venir en aide ou te soutenir, mais j'ai besoin de savoir ce qu'il se passe. Pourquoi se moque-t-on de toi ? Qui est cette femme qui semble t’appeler ? "Akira", c'est cela ? Je m'appelle Édouard. Tu dois me dire ce qui ne va pas, peut-être qu'on se fait du soucis pour toi ! N'as-tu pas de famille ? Je me demande ce que tu fais seule, ici, à la gare..."

Afin de parfaire le camouflage d'Akira, Édouard sortit un journal de sa poche et l'ouvrit grand devant lui. C'est alors qu'il vit un article qui traitait de lui : "Le chef le moins habile de l'histoire des Lumières et de l'Industrie" ! Il s'agissait sans doute de cette histoire qui alimentait tous les potins depuis quelques jours, celle où Édouard Anew avait - par mégarde - détruit une précieuse et coûteuse sculpture de verre qu'un commerçant lui avait offert lors d'une visite officielle... Quoiqu'il en soit, on pouvait voir une photo du chef (assez peu avantageuse d'ailleurs) et si jamais la jeune fille voyait ça, elle apprendrait qui il était ! Il changea alors rapidement de page, pour tomber sur la page des petites annonces. On pouvait apercevoir qu'il en avait entouré une : "Vend tome II des Récits de Pouffy le Petit Chat" ; mais c'était toujours préférable à l'autre page... Anew toussota en espérant qu'Akira ne regarderait pas le contenu du journal.