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 Son ombre et ses démons ont fait de lui un monstre [FINI]

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Son ombre et ses démons ont fait de lui un monstre [FINI] Empty
MessageSujet: Son ombre et ses démons ont fait de lui un monstre [FINI]   Son ombre et ses démons ont fait de lui un monstre [FINI] Icon_minitimeJeu 27 Nov - 0:24




Son ombre et ses démons ont fait de lui un monstre

« Le désespoir et la misère ont toujours eu les plus terribles conséquences. »


    Vous. Oui, vous. Vous avez tous au moins une fois dans votre vie eu la sensation que, quoi que vous fassiez, l'échec semble la seule chose qui se présente à vous, d'être comme impuissant. Peut-être avez-vous déjà connu la solitude, la tristesse, les moqueries, la misère, l'abandon. Si non, passez votre chemin, ne lisez pas ceci. Un ange à qui la chance sourit ne pourrait pas comprendre les raisons qui ont poussé un être à conclure un pacte avec la plus sombre créature qui puisse exister. Cependant, si vous pensez pouvoir saisir le sens de ce texte, si vous êtes ouvert d'esprit, alors vous comprendrez peut-être la vie d'un garçon à qui l'on a tourné le dos et vous verrez ce que cela peut engendrer.

    Foulques. C'était le nom de ce jeune homme brun qui était assis par terre, le dos appuyé contre un mur. Son regard noir était rivé sur le sol glacé et se perdait dans un monde invisible aux yeux des autres mortels. Il était jeune adulte, tout au plus. Des mèches brunes tombaient devant ses yeux tandis que d'autres contournaient ses oreilles fines ou descendaient sa nuque pâle. Ses lèvres étaient fines, tout comme ses sourcils. Son visage semblait fermé, impassible. Rien en lui ne laissait échapper une quelconque émotion. Une sorte de sérénité et de calme semblaient se dégager de cet être, mais cela n'était qu'une façade, une illusion. Ce presque homme était intérieurement éteint, il était mort, ou plutôt son âme tombait en décrépitude. De noirs pensées hantaient son esprit. Finalement, une larme, une unique perle salée, coula le long de sa joue pour mourir à ses pieds. Des gens passaient devant lui sans lui prêter une quelconque attention. Était-il un homme du peuple ? Un fils de la noblesse ? En tout cas, il était sûr que ce n'était pas un enfant de roi. Enfin, qu'importait son statut, cela ne changeait rien au fait que les gens l'ignoraient, volontairement ou non.
    Foulques leva sa tête vers le plafond, essayant ainsi de retenir ses pleurs, fermant sa bouche pour garder en lui ses malheurs. Il n'était pas du genre à se plaindre, non. Il aurait préféré que quelqu'un devinât qu'il était mal et que cette même personne lui dît « Tu mens frère, cesse donc de te cacher derrière tes murailles, conte-moi ta souffrance. ». Malheureusement, les gens sont si occupés et pressés qu'ils ne font pas attention aux choses, et cette « chose » qu'était ce garçon aurait pu être un homme de bien si quelqu'un s'était attardé à le soutenir. Mais qu'avait-il ? Pourquoi tant de chagrin ? Ah, ça ! Son père était mort il y avait quelques heures de cela, et on lui avait annoncé avec très peu de tact. De quoi était-il décédé ? Le fils l'ignorait. De la lèpre, de la variole, de l'ergotisme, de la peste... Il n'en savait rien. Sa mère, elle, était morte en couche, Foulques ne l'avait donc jamais connue, ni elle ni les joies de la fraternité. Cela ne s'arrêtait pas là. Lorsqu'on n'ignorait pas notre cher garçon, on se moquait de son nom, seul héritage laissé par sa mère. Enlevez quelques lettres à son prénom et vous obtiendrez « fou ». Petit fou, voilà le surnom qu'on lui donnait, sans réelle raison. On lui balançait des pierres, on riait lorsqu'il passait et parfois on le frappait. Pourquoi ? Par jeu. Les enfants sont souvent le symbole de l'innocence, mais les hommes mauvais ne le deviennent pas, c'est dès l'enfance que leur personnalité se forge, et certains font déjà preuve de cruauté dès douze ans, demandant encore du sang et des larmes, se prenant pour des souverains. Venait s'ajouter à cela le fait que l'enfant ne possédait rien d'autre qu'un capuchon rouge sang trop grand pour lui qui recouvrait sa tête, et une épée, unique affaire que son père lui avait légué avant de mourir. Une belle pièce de métal brillante comme si elle avait été faite avec de la poussière d'étoiles. Cette lame avait un nom, Rob Spirit. Foulques l'avait longuement admirée avant de sombrer dans les ténèbres de son monde cérébral.
    Il se leva, fit face au mur et commença à le frapper avec ses poings en murmurant d'abord, puis en augmentant le ton au fur et à mesure :

« Pourquoi. Pourquoi ? POURQUOI ?! Ai-je vraiment mérité tout cela ? Où ai-je fauté ? A quoi sers-je ? Personne ne me voit ? Suis-je seul dans ce monde où l'on fait abstraction de l'Autre ? Vis-je dans une société inégalitaire où ce sont ceux qui le méritent le moins qui ont le plus ? »

    Et il continuait de pester, blâmant le monde et se haïssant d'être trop faible, d'être trop seul, d'être trop lui. Soudain, une rage guerrière s'alluma en lui et embrasa tout son corps :

« Je me hais ! JE ME HAIS ! »

    Le couloir était désert, il laissait enfin couler ses larmes. C'est alors qu'une voix, une toute petite voix venant de lui susurra :

« Fais taire tes émotions. Fais taire ton humanité. »

    Le garçon respirait rapidement, fermant ses paupières et se concentrant sur les paroles qu'il venait d'entendre. Une sorte d'aura noire commençait à se dégager du brun et s'amplifiait au fur et à mesure que son visage effaçait sa tristesse et son mal-être. Une créature se forma à partir de la brume du jeune homme. Elle avait une forme fantomatique et était d'un noir transparent ; deux billes bleus d'où s'échappaient des flammes lui servaient de yeux et un sourire carnassier s'esquissait sur ce qui paraissait être sa bouche.

« Cher enfant, fais qu'un avec moi et tu pourras persécuter le monde comme il t'a persécuté, et ce pour l'éternité. »

    Foulques hocha la tête sans hésiter. Il n'avait plus rien à perdre.

« Sage décision, lâcha simplement l'ectoplasme. Oublie qui tu étais, tu es le Chevalier du Désespoir désormais, Despair Knight. »

    Puis, le brouillard noir pénétra le cœur du garçon : son visage eut l'air de s'effacer, ses haillons se transformèrent en une belle armure brillante et un nouveau pouvoir qui prenait pour source la haine, la tristesse et le désespoir du jeune homme et de ceux qui l'entouraient grandit en lui.

« Tu as à tes ordres un cheval des ombres, Apocalypse. Siffle-le et il viendra à toi. »

    Le démon marqua un temps d'arrêt, puis il reprit :

« Va donc, chevalier, tu as toutes les cartes en main pour te venger de ce monde qui t'a délaissé. Si tu me cherches, sache que je serais toujours en toi, au fond de ton âme, dans la noirceur de ton cœur. »

    Le jeune homme qui n'en était plus un se retourna et ouvrit les yeux, des yeux inconnus de son ancien visage, les yeux du spectre.

« Vous avez voulu me laisser seul, usant de votre ignorance, mais moi, je vous trancherai la tête afin que personne ne puisse déterminer qui vous étiez, et vous sombrerez ainsi dans l'anonymat. »

    La silhouette sortit dehors et fusilla du regard sa ville natale, ses murs, ses habitations. Il ferma les yeux, focalisa toute sa concentration et son nouveau pouvoir avec l'aide du spectre sur son bras tendu et effaça le vide. En réalité, il peignait son lieu de naissance en noir, le plongeant dans les ténèbres du désespoir. Des cris de douleur poussés par des femmes et des enfants résonnèrent dans toute la cité. Finalement, après s'être délecté de ce spectacle sonore et visuel, Despair souffla, faisant ainsi disparaître les ruines de la ville qui l'a vu grandir, étant réduite à la poussière. Le chevalier obscur siffla, appelant ainsi son nouveau destrier ébène, grimpa dessus et partit dès lors, entamant sa quête de vengeance visant à exterminer les descendants des gens nées dans cette ville fantôme qu'était la sienne auparavant, ainsi que semer le chaos et la discorde en ce bas monde.


(c) Alania, modifié par mes soins
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