Alastor Vartoran, tueur de sorciers

ALASTOR Vartoran

Présentation du membre


 Ton petit nom : Will
 T'es né quand ? 31 février 1998
 Tu es d'où ? France
 Ta passion : Le modélisme, la littérature, l'écriture, l'histoire, les jeux de rôles...

Présentation du personnage


 Pseudo : Alastor Vartoran
 Âge : 24 ans? (d'apparence, plus d'un siècle en vérité)
 Région (Antique, Médiévale, des Lumières et de l'Industrie, Moderne) : Région Médiévale
 Es-tu un sorcier/une sorcière ? Non, je préfère plutôt les passer au fil de l'épée...
 Description : Alastor est grand et fin, les épaules plutôt carrées. Sa peau est très pâle (du fait de sa région d'enfance), il possède des traits fins et un port altier. Ses yeux noirs qui ne cillent que rarement et sa bouche fine se distinguent à peine au milieu de la cascade de cheveux noirs qui tombe jusqu'à son buste et peut cacher entièrement son visage. Il porte une armure de plates segmentées noires ornées de nombreux motifs, dont le symbole de l'Inquisition, ainsi que des runes. Son heaume aîlé arbore un faciès squelettique, qui laisse parfois entrevoir des reflets rouges inquiétant au niveau des yeux...Il est plutôt hautain et froid, même s'il peut se révéler très rarement d'agréable compagnie. Son ton détaché et méprisant a une forte tendance à faire grogner les gens qui croisent son chemin...
 Histoire : Loin, au Nord de la région médiévale, se situe la baronie d'Ergeir, région désolée et isolée, au milieu des forêts sombres, des landes désolées et des pics escarpés. La plus grande caractéristique géographique du lieu reste toutefois la présence de la Trouée du diable, une énorme brèche dans le rempart qui relie Ergeir à la grande étendue que l'on nomme simplement "la zone de guerre". La configuration géographique de l'endroit empêche trop d'ennemis de pouvoir saisir cette opportunité pour entrer dans la région moyen-âgeuse, mais elle interdit aussi toute maintenance du Rempart dans cette zone, ce qui fait que la Trouée du diable est passée d'une petite brèche à un énorme passage au fil des décénies.
Bien entendu, ce passage ainsi que le nombre de cachettes presque illimité a attiré bon nombre de sorciers et bandits. De fait, les habitants d'Ergeir sont plus taciturnes et pragmatiques que leurs semblables du reste de la région, habitués qu'ils sont à une guerre permanente. Les manoirs des nobles sont, sous leurs parures, très fonctionnels et facile à défendre, et n'importe quels paysans a suivi un entrainement aux armes afin qu'il puisse servir lorsque l'arrière ban est levé. Les nobles de cette baronie savent que la préservation de la région médiévale est primordiale, et depuis que la première bataille pour la Trouée de diable a éclaté, ils ont toujours versé leur sang san hésitation pour que le mal ne se répande pas plus loin. On dit d'ailleurs que nul lieu n'a mérité autant de sang versé que la Trouée, et le lieu est tellement imprégné de sang que son odeur métallique règne dans l'air, air qui est lui même saturé de magie. Ces propriétés font que la région a toujours compté sur ses terres des monstres, des animaux que la magie avait trop influencé, tels que des loups géants marchant sur deux pattes ou bien encore des ours bicéphales, gibier de choix des parties de chasse que les nobles fils d'Ergeir livrent quotidiennement afin de préserver leur domaine. Toutefois, et malgré leur courage, ce n'est pas seulement grâce aux nobles que la Trouée tient encore depuis plus de deux cent ans.
Il est dit dans les chants, les vieux grimoires et les tapisseries poussiéreuses, qu'à l'origine l'Esprit de la Terre apparut sous forme d'un dragon à Sir Yerolt, un chevalier qui revenait blessé d'une énième tentative de reprendre la Trouée aux sorciers. Il lui dit qu'il souhaitait rétablir l'équilibre que le mauvais usage de ses dons avaient créé, et que dans la configuration actuelle il ne faudrait que peu de temps avant que les mages n'imposent leur volonté au reste de la population. Sir Yerolt, bien que croyant, eu du mal à faire confiance à ses yeux, même lorsque le dragon lui ordonna de boire son sang, alors qu'il lui tendait une patte écailleuse et entaillée, d'où coulait un mince filet du liquide cramoisi. Le chevalier s'éxécuta néanmoins et, suivit de quelques fidèles, se mit en quête d'un lieu qui lui avait été indiqué afin de bâtir la place forte nécéssaire. Des chevaliers, désespérés de l'état de la baronie et du royaume, se joignirent à lui. Ainsi fut fondé l'Ordo Draconis.
Les nouveaux partisans de Yerolt burent à leur tour le sang de leur chef, et bien que ses effets soient moins puissant du fait de leur dilution, ils sentirent tous que ce liquide possédait des propriétés inhabituelles. Peu de gens savent réellement ce qu'apporte le sang qui est transmis au sein de l'Ordre, mais il est dit que ceux qui s'en sustentent obtiennent une durée de vie plus longue que celle des autres Hommes, et que leurs réflexes et leur force sont légèrement améliorés, mais en dehors de la longévité de ses buveurs, aucun autre effet du sang de Yerolt n'a pu être prouvé de manière certaine. Par raport à la légende, il est également possible que Yerolt, à l'aide de quelques sorciers opposés aux agissements des leurs, aient trafiqué alchimiquement le sang du chevalier pour le doper à la magie, mais rien n'est sûr...La place forte fut bientôt achevée, une forteresse impressionante, juchée au sommet d'un long pic escarpé et solitaire, ses niveaux inférieurs batis en cercles concentriques autour du pic: elle devait rester jusqu'à aujourd'hui le quartier général de l'Ordre, et les chevaliers le nommèrent Rochesang. Le dernier ajout, et non des moindres, à l'arsenal de l'Ordo Draconis, fut l'arrivée d'un mage solitaire qui refusait de voir le monde soumis à ses congénères: Elthos Aeran, le Forgemage. Il forgea pour le Grand Maître Yerolt et ses douzes plus fidèles chevaliers, des armes qui brillaient d'une rune encastrée dans chaques lames, leur accordant des propriétés magiques très utiles au combat. Il se mit également à insérer des runes dans plusieurs armures afin de leur donner des protections plus élevées, notamment contre la magie. Le mage fut toutefois assassiné par d'autres mages, ces derniers redoutant la puissance qu'il avait légué aux chevaliers du pic solitaire. Il est dit que Yerolt pleura beaucoup la mort de cet ennemi naturel qui était devenu pour lui un proche amis.
A la tête de ses chevaliers, il mena la charge décisive qui permit de remporter la Cinquième bataille pour la Trouée du diable en 52, et de sauver la vie du baron Vilhelm Vartoran, deuxième détenteur de ce titre après que son père eut été tué au combat, qui combattait dit on à la tête d'une armée de quatre cents hommes contre six cent sorciers. Hélas, Sir Yerolt trouva la mort au cour de la bataille, son sacrifice permettant d'abbatre le coven des Trois soeurs qui dirigeaient l'armée. Ainsi fut repoussée la première incursion majeure des mages, ce qui consolida le pouvoir des barons Vartoran et de l'Ordo Draconis dans la région.
En 141, un fils Vartoran entra dans l'Ordre: il s'agissait d'Alastor Vartoran, arrière arrière arrière arrière petit fils de Vilhelm. Celui ci manifesta très tôt l'envie d'intégrer cette confrérie de légende, ce qui arrangeait son père car étant son quatrième fils, il n'avait que peu d'espoir d'hériter un jour du domaine. Il réussit ses épreuves et fut intronisé dans l'Ordo Draconis après avoir bu à son tour le sang du grand maître (inutile de préciser que ce sang avait eu le temps de largement se diluer au fil des décénies, mais n'en restait pas moins une certaine source de puissance). Il reçu Avenheim, l'épée qui pouvait tout trancher,et qui avait été remise au septième compagnon de Yerolt par Elthos Aeran en personne. Il occupait tout de même une position particulière, car il gardait en même temps une partie de ses prérogatives de fils du baron. Ainsi fut il marié à Elyveryn Koran, une femme noble issue d'une lignée éloignée d'Ergeir. Malgré le fait que ni l'un ni l'autre n'avait eu le droit de protester devant ce mariage arrangé, le couple le vécu plutôt bien et les deux mariés furent bientôt inséparables. Ce bonheur ne devait cependant pas durer.
En effet curieux de ne point connaitre la famille de sa femme et devant les réponses évasives de son père et de son frère aîné, Alastor fouilla en quête de réponse les papiers d'Elyveryn. Ce qu'il découvrit, bien caché, lui glaça le sang: des parchemins barbouillés de symboles mystiques, des formules, des incantations,...sa femme était donc une sorcière....Celle ci le surprit sur ces entrefaits et l'attaqua sans sommation. Vartoran eu tout juste le temps de dégainer Avenheim pour dissiper la boule de feu qui lui fonçait dessus avant d'attraper sa femme par le cou et de la plaquer au mur. Devant son refus de répondre à ses questions et fou de chagrin d'avoir découvert ce qui se cachat réellement derrière son aimé, Alastor se mit à la torturer méthodiquement, et lui accorda enfin le droit de mourir lorsqu'il fut certain de lui avoir arracher toutes ses informations. Il poursuivit son investigation, et découvtit avec horreur que bon nombre de membre de sa famille trempait dans la conspitation, dont son père.
Tous étaient des mages.
Alastor dut fuir le château, jurant de revenir laver l'honneur des barons d'Ergeir. Il tint parole, revenant quelques jours plus tard au côté de l'Ordo Draconis, chevauchant droit vers la place forte du félon.
La bataille s'engagea, une vingtaine de chevaliers de l'Ordre contre plus de trois cent hommes d'armes et chevaliers de la baronie. Ils se frayèrent un chemin à travers la horde, perdant plusieurs des leurs, mais parvinrent à s'introduire dans la château. Ils atteignirent la salle du trône, et confrontèrent le baron et ses sbires. Ce fut un combat sans merci, aucune pitié ne fut demandée et pas plus accordée. Lorsque le fracas des armes et les crépitements de magie se turent, le constat fut amer: le baron et la quasi totalité des mages jonchaient le sol dans des marres de sang, aux côté de nombres de chevaliers de l'Ordre, dont le grand maître. Le fils ainé avait pris la fuite, et cela faisait une menace de plus dont il faudrait à terme s'occuper. Pour l'heure, Alastor et ses deux compagnons survivants amenèrent les corps de leurs compagnons dans la crypte de Rochesang, afin qu'ils puissent reposer auprès des héros de l'Ordre. Le jeune noble hérita du titre de baron et des terres assorties, ainsi que de la charge de superviser ce qu'il restait de l'Ordo Draconis presque anéantis. On lui remit l'épe du Grand maitre, Eonovart, la lame qui apportait le gel. Il réorganisa à la va vite l'armée d'Ergeir car il craignait que la faiblesse du domaine n'encourage leurs ennemis à tenter une nouvelle invasion. Ensuite, il confia la garde de la baronie à un des deux derniers chevaliers rescapés, et Rochesant à l'autre, avec pour mission de veiller jusqu'à ce qu'il revienne, ce qu'ils acceptèrent comme si'l s'agissait d'un ordre du grand maître. Alastor avait d'autres problèmes plus urgent. Il avait appris de la bouche de son épouse qu'une malédiction lui avait été lancée lorsqu'il était encore dans le ventre de sa mère par son père, et qu'au contact du sang de Yerolt et des maléfices que lançait régulièrement mais discrètement sa femme, son sang avait...changé. Il était plus puissant que celui de quiconque depuis l'époque de premier Grand Maître, mais il était également corrompu, ce qui empêchait Alastor de transmettre à son tour l'héritage du dragon. Pire, il sentait une sinistre soif le tenailler, le forçant à porter plus de liquide cramoisi à ses lèvres. Honteux, il quitta la baronie à la recherche d'un moyen de stopper ces effets indésirables et les sorciers qui en étaient responsable, et c'est ainsi qu'Alator Vartoran, chevalier de l'Ordo Draconis, joignit ses forces à celle de l'Inquisition, en 186. Depuis il n'a eu de cesse de porter la justice aux mages, cherchant à purger Espoir de cette souillure, et également de pouvoir étancher sa soif autrement que sur des innocents.
Malgré sa jeune apparence, cela fait 72 ans qu'Alastor a rejoint l'Inquisition, ce qui fait de lui ironiquement le plus vieux membre encore en vie de l'organisation. Celle ci l'a récompensé pour ces longues décennies de services en l'élevant au rang de Seigneur Inquisiteur, bien que le chevalier se moque des honneurs et ait fait remarqué qu'il faisait déjà selon sa volonté avant qu'on lui octroie ce titre.  Il a frappé le sorcier partout où il s'est présenté à lui, n'hésitant pas à aller abattre des mages à la sortie de tribunal ou d'autre lieu public, peu importe s'ils ont été jugés innocents, certains hommes ne sont pas conscient de l'ampleur du danger et leur souillure ne peut perdurer en ce monde. Pour lui, une vie prise au bon moment peut en sauver des centaines d'autres, il n'y a donc pas à tergiverser. Aristocrate froid et hautain, il peut se montrer cruel lorsque la situation l'exige, et surtout lorsque son sang vicié commence à se faire ressentir. Il combat à l'aide d'une hallebarde et de la paire d'épée runique héritée de son Ordre. Lorsqu'il quitte cet harnois, il donne de somptueuse fête à Remparrion où sont invités toutes les figures importantes de la noblesse, ce qui peut également lui être utile pour recueillir des informations sur les agissements des mages dans d'autres régions du royaume, et même au delà. Il n'entretient plus de lien avec l'Ordo Draconis, convaincu que son affliction doit le maintenir loin du processus de reconstruction, au risque de la transmettre à une nouvelle génération de chevaliers, car la Soif continue de le tenailler. Cependant, le sang qui lui a été transmis, et même s'il est corrompu, a déjà fait montre de son efficacité, lui accordant des réflexes, une rapidité et une force que même ses compagnons n'avaient pu atteindre. De plus, il a fait serment de se battre pour l'Inquisition, et il compte bien honorer cette allégeance avant tout. Il se tient au courrant de la situation d'Ergeir quand il le peut, mais pour le moment la baronie tient encore sans qu'il ait eu besoin d'y retourner verser le sang. Il est toujours sans aucune nouvelles de son frère rescapé, mais il le sait vivant quelque part, et reste aux aguets afin que le jour où il sortira la tête de son trou, ils puissent jouer ensemble le dernier acte de cette trahison survenue il y a plus de 70 ans.

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