Cernes et fard à paupières.

Dans la maison de ma famille j’étais, comme à mon habitude, loin du soleil du jardin. Mes heures de cours étaient passé et j'avais ici tout le temps de songer à un monde meilleur dans les lumières des hommes, loin des lumières du soleil.

Mes parents recevaient une invitée, madame Bururo certainement: cette grosse femme au front ridé comme le drap quand on sort du lit. Je n'avais pas envie de la voir mais cela ne semblais pas déranger ma petite sœurs que son beau visage soit pincé, elle finira toute ridé elle aussi alors j'ai intérêt à profiter de sa perfection tant qu'elle est là. Pendant que ses cheveux couleur blé disparaissait j'entendais ma mère riant de façon exagéré en faisant dix milles courbettes, ma sœur se présenter poliment et mon père rester muet. Puis enfin, on m'apella.

-Lucas! Soit donc poli et viens saluer!


Je venais, main devant mon visage pour cacher le soleil éblouissant. Ma mère venait baisser mon bras avec ce regard, ce soir je doutes que je vais avoir un dessert.

Je regardais fixement l'invitée sans rien dire, ce n’était pas madame Bururo, elle n’était pas grosse et elle était bien habillée. Mais elle avait le même regard.

-Alors ?

-Ce n'est pas Madame Bururo.

Ma mère me lançais un regard noir. je ne mangerais pas ce soir. Je finis par comprendre ce qui n'allait pas.

-Ah .... oui .... Bonjour.

Puis je replongeais dans mes pensées, serrant mon ours en peluche contre moi, ne la regardant plus.

Cette journée s’annonçait tout à fait ennuyante. J’avais été invitée par un couple de bourgeois, Monsieur et Madame Magira, que je connaissais vaguement et qui me semblaient tout à fait inintéressants. J’avais déjà trouvé des prétextes pour refuser leurs invitations une bonne demi-douzaine de fois, mais j’étais à présent à court d’excuses valables. Les affaires tournaient à merveille et l’Inquisition n’avait pas besoin de mes services, autant dire que je n’avais rien de mieux à faire que prendre le thé en écoutant des potins.

J’ai donc vêtu pour l’occasion une robe printanière bleue claire. Nous sommes loin de mes teintes pourpres habituelles mais il me fallait un vêtement à la mode, car quitte à m’adonner à ce genre d’activité hypocrite et superficielle, autant le faire correctement. Une fois coiffée, maquillée, parée, je me fis conduire à la demeure des Magira. Une fois arrivée, la maîtresse de maison m'accueillit en grandes pompes et me conduisit vers le jardin où attendait son mari, qui était vraisemblablement  moins bavard que son épouse. Arriva alors une fillette, assez mignonne il faut l’avouer, et qui malgré son jeune âge était déjà d’une politesse exemplaire. Madame Magira fronça ensuite les sourcils en regardant vers l'endroit d’où était arrivée l’enfant.

-Lucas ! Sois donc poli et viens saluer ! Dit-elle avant de se tourner de nouveau vers moi. C’est notre fils, il est timide…
J’esquissai un léger sourire. Le garçon approcha, cachant le soleil avec son bras. Sa mère le corrigea avec un regard sévère, avant de reprendre son ton mielleux.
-Alors ?
-Ce n’est pas Madame Bururo.
Le garçon n’avait tord, je n’étais pas Madame Bururo mais il s’agissait d’une assertion peu pertinente.
-Ah… Oui… Bonjour…
Il se refugia contre sa peluche. Je n’ai jamais aimé les enfants mais celui-ci me semblait plus intéressant que le reste de sa famille.
-Bonjour jeune homme. Je suis Mademoiselle Meredice. Eléonore Meredice. Tu es Lucas c’est ça ? Tu veux un bonbon ? Ils sont au citron. Une amie me les a offert mais je ne les mange pas… je ne suis pas une grande amatrice de sucreries…

La femme à la robe bleu se présenta d'un ton me semblant sympathique, avec la politesse propre au personnes de "haut rang". Cela dis, pour une fois, ça ne faisait pas trop pompeux.

-Bonjour jeune homme. Je suis Mademoiselle Meredice. Eléonore Meredice. Tu es Lucas c’est ça ? Tu veux un bonbon ? Ils sont au citron. Une amie me les a offert mais je ne les mange pas… je ne suis pas une grande amatrice de sucreries…

Mon attention jusqu'à-la distraite pour la dame revint souvent à pleine puissance. Mes yeux ne pouvaient s’empêcher de briller alors que mon visage tenait à rester sobre.

-Je serais heureux de vous débarrasser de ce sucre.

Ma petite -bien que me dépassant un peu de taille- sœur se rapprochait en souriant.

-On peux partager?

-Non, ça fait mal aux dents.

-Mais tu en mange, toi!

-Moi, je ne souris pas, j'en ai pas besoin.

Ma mère, agacée par notre dispute, vint.

-Les enfants, arrêtez tout de suite ou-!

Un homme arrivait, tête basse, semblant apporter une mauvaise nouvelle.

-Message pour monsieur Magira.

Ma mère, gêné et ne semblant pas avoir prévu cela, mon père commençait à parler avec l'homme, de ce que je pouvais entendre il y avait eu un malheur, de type mort.

Ma soeur, déjà élevé à faire que notre famille paraisse bien essayait de detourner l'attention de Madame -Elle est trop vieille pour être demoiselle- Meredice.

-Et si on vous faisais visiter notre demeure?! Moi et mon frère serions ravis de vous montrer, n'est-ce pas Lucas?

-Ah....euh....

Je ne savais pas trop où me mettre alors que mes joues rosissaient quand elle me tira par la main vers la maison.


(Comme ça, je peux me débarrasser du rôle des parents 8D. Si jamais tu prevois quelque chose, n'hesite pas à m'en informer car j'essaye d'avancer l'histoire autant que possible pour l'instant. Je dois avouer avoir un peu peur de faire des choses trop longues et de du coup passer des endroits auxquels ton persos auraient pu reagire )

Les enfants entamèrent une dispute pour avoir les bonbons, et leur mère s'en mêla, probablement désireuse de sauver son image de famille parfaite. Nous fûmes interrompus par l'arrivée d'un homme à la mine sinistre souhaitant s'entretenir avec Monsieur Magira. Il s'agissait manifestement d'une triste nouvelle, ce qui assombrit l'humeur générale.

-Et si on vous faisait visiter notre demeure?! Mon frère serions ravis de vous montrer, n'est-ce pas Lucas?

À en juger par ses bégaiements, Lucas aurait été tout aussi ravi de retourner à sa tranquillité solitaire. La fillette le tira vers la maison en me lançant un regard pour que je les suive. J'eus un moment d'hésitation car la maîtresse de maison ne m'avait pas invité à entrer, mais vu les excellentes manières de l'enfant, je décrétai à moi même qu'elle était un hôte tout aussi valable que sa mère.

-C'est si gentiment proposé, comment pourrais-je refuser.

Avant de leur emboîter le pas, je dévisageai Lucas un court instant. Il avait l’air tellement perdu que je ne puis m’empêcher d’avoir un petit rire étouffé. La fillette me guida dans sa demeure, commentant chaque pièce. Ici ou là, elle me montrait des objets particuliers et me racontait une anecdote à leur sujet. J’eus tôt fait de me lasser de ce formalisme et cherchai une nouvelle occupation tout en continuant de suivre les enfants. L’aîné restait assez mutique et renfermé, ce qui paradoxalement me donnait envie de discuter avec lui. Pour cela, il suffisait d’éloigner le moulin à parole:

- Oh ! J’ai failli oublier! Les bonbons! Il ne faudrait pas dépasser l’heure du thé ou je crains que votre mère ne vous permette d’en manger...

Je me tournai vers la petite.

J’ai laissé mon sac sur la table du jardin, voudrais-tu me l’apporter Demoiselle?


(Désolée pour l’attente. Je n’ai pas d’idée en particulier et honnêtement je ne sais pas trop où je vais ^^' si tu as des propositions je suis preneuse)

Alors que ma sœur expliquait à la dame comment était organisée la maison et montrait chaque pièce j’étais forcé à suivre, finissant par juste regarder mon nounours en laissant faire.

Ni moi ni la femme aux yeux verts n'écoutions il semblait. Quand je ne pouvais penser, je regardais. Ses yeux moqueurs me disaient clairement que ma position actuelle était assez ridicule.

Ma sœur parlait tellement, se noyant dans le flot de ses mots, que j'ai actuellement sursauté en entendant l'autre voix la couper.

- Oh ! J’ai failli oublier! Les bonbons! Il ne faudrait pas dépasser l’heure du thé ou je crains que votre mère ne vous permette d’en manger...

Elle regardait ma sœur.

-J’ai laissé mon sac sur la table du jardin, voudrais-tu me l’apporter Demoiselle?

Débarrassé! Ma sœur, sourire aux lèvres partait les chercher.

-Je reviens Madame!

Une fois ma main lâchée je regardais la femme.

- Si vous le voulez, je connais un endroit où elle ne pourra pas venir nous chercher...

Je la regardais la femme, nounours devant mon visage, ne laissant voir que mes yeux

Ma voix étouffée par la peluche pouvait néanmoins être entendue. Mes pieds étaient déjà positionnés pour partir.

Ma porte avait toujours un verrou pouvant être fermé de l’intérieur et de l’extérieur.

(Désolé pour le retard)

-Je reviens Madame!

Parfait! La gamine lâcha son frère et partit à la recherche du trésor sucré. A présent je n'avais qu'à réussir à engager une conversation, ce qui risquait d'être délicat...  

-Si vous le voulez, je connais un endroit où elle ne pourra pas venir nous chercher...


Le garçon me coupa dans mes pensées. Moi qui supposait qu'il allait rester silencieux, le voilà qui prenait les devant. Et de surcroît, il avait parfaitement compris mon stratagème pour éloigner la fillette. Décidément, il était plus malin que sa sœur. Je le dévisageai un certain temps, l'air quelque peu interloqué, un sourcil levé, avant d'éclater de rire.

-Tu es futé tu sais? Ta sœur est fort aimable, mais ses commentaires stériles commençaient à me donner mal à la tête! Je serais ravie de pouvoir m'en délivrer pour de bon!

Je n'entendis pas sa voix me répondre mais je lus un acquiescement dans ses grands yeux violets. Il se retourna est parti dans une direction inconnue. Je le suivis en silence et nous arrivâmes devant une porte qui semblait verrouillée. Il me fit entrer dans la pièce qui semblait être sa chambre. Je me tournai vers mon guide.

-Alors Lucas? Que veux tu faire?

(Si j'ai empiété sur quelque chose que tu avais prévu, n'hésite pas à me MP -promis je serais moins lente à répondre-)

J'avais conduit la femme à ma chambre, fermant à clef la porte derrière moi.

La femme m'avait complimenter sur mon intelligence et semblait amusé que quelqu'un comme moi puisse comprendre son stratagème. Était-t'il si compliqué ou bien avais-je l'air si idiot?

Ma chambre était mal éclaire et remplie de tiroirs et de coffres, tout était bien rangé donnant une impression de vide dans la pièce.

Une la porte bien fermé la femme s'adressait à moi

-Alors Lucas? Que veux tu faire?

Je ne pensais pas vraiment à faire quoi que ce soit, je dois l'avouer, mais sur le coup tout ce qui m’était venu en tête était le jeu.

- Soit on discute, soit on joue à faire semblant. J'ai plein de déguisements.

je regardais dans ses yeux la façon dont elle réagissait à la demande de jeux : souvent, les adultes prennent de haut les "gamins" qui jouent à faire semblant. Je jugeais donc la femme sur sa façon de me juger.

J'allais ouvrir en même temps une caisse pour lui montrer mes déguisements.

(Pas de problèmes. Si tu veux que je te parle de la direction des rps selon tes choix n’hésites pas non plus à me mp, j'ai prévus des choses dans chaque situations)

- Soit on discute, soit on joue à faire semblant. J'ai plein de déguisements.

Jouer à faire semblant... Une expression intrigante qui montrait bien que Lucas venait d'une famille où le paraître et l'hypocrisie étaient de mise.

-Et bien jouons! Je suis assez douée pour faire semblant, c'est essentiel à mon travail...

De toute façon, ma réponse semblait peu importer puisque le garçon avait déjà ouvert une malle et y sortait des déguisements. Je m'approchai et me mis à mon tour à fouiller dans le coffre. Avec quelques bricoles je me fis un habit de pirate.

- JE SUIS ÉLÉONORE LA TERRIBLE! CORSAIRE SANS PEUR! CAPITAINE DU BATEAU AUX MILLE PIRATES!!!

Le silence retomba dans la pièce et je réalisai alors ce que je venais de faire. Éléonore de Meredice, une femme fourbe et menteuse qui n'a de cesse de manipuler autrui pour arriver à ses fins, était en train de jouer aux pirates avec un enfant sans aucune arrière pensée.

C'est bien la première fois que je me prenais d'affection pour un gamin.

Je riais comme un fou en voyant la femme distingué se mettre à jouer le pirate: c’était génial! Je l'avais haut dans mon estime.

Je mettais un chapeau de pirate à Teddy et en faisais de même, prenant un sabre en plastique. je me tenais tout particulièrement droit et faisait courir deux doigt surnom menton comme si j'avais de la barbe. Je prenais un ton Snob.

-Voyez-vous cela? Mademoiselle Eleonore la terrible, hein? Vous vous dites être un vrais pirate alors que vous êtes corsaire? Vous ne tiendrez pas une seconde contre moi et mon acolyte. Je vous défis. Le relevez-vous ou seriez-vous une couarde?!

Sur ses mots je lui lançais un autre sabre en plastique. A ce moment j'adorais cette femme. Elle m'avais l'air si noble plus tôt mais la voilà portant un chapeau de pirate et hurlant devant moi.

J'attrapai le faux sabre que m'avait lancé le garçon et me mis en garde.

-Comment? MOI? Une couarde? Vous allez payer cette injure jeune moussaillon!

Et sur ces mots je me lançai sur Lucas, l'attaquant de toute part avec mon épée de plastique. Je craignais de le blesser car mon statut d'inquisitrice m'avait habituée à me battre et retenir mes coups n'était pas mon fort. Mais il sembla que j'avais encore une fois sous-estimé l'enfant qui profita de mon court moment d'absence pour me désarmer. Je ne pus cacher ma surprise et pris un faux air inquiet et suspicieux devant Lucas, triomphant.

Je me battais contre la femme qui, cela se voyait retenait ses coups. je me battais comme on me l'avais appris dans mes cours et comme j'avais appris à le faire dans mes jeux jusqu'à ce que, par un relâchement d'attention je lui enlève son arme, moi même impressionné d'avoir réussis, mais fière et triomphant.

Elle aussi semblait surprise au moment ou son arme vola hors de ses mains. Ensuite elle semblait inquiète, comme se demandant quel sera son sort. Je mettais mon épée son sa gorge sans pour autant toucher celle-ci.

-Et bien, Eleonore la terrible? Eleonore la risible, oui! *rire* J'ai un marché à vous proposer. Voyez-vous, le noble vous envoyant sur les mers est actuellement ma cible, je n'ai jamais vraiment aimer la noblesse, aidez-moi à le détrône et vous serez hautement récompensée.... trahissez moi et mon assistant vous jettera à l'eau.

Disais-je en pointant mon ours en peluche. Je restais face à elle, sourire rieur au visage et tendant ma main vers elle. J'etais actuellement très exposé à coup donné si elle s'en rendait compte, ce qui n'etait pas mon cas.

Le garçon me regardait avec un air narquois.

-J'ai un marché à vous proposer. Voyez-vous, le noble vous envoyant sur les mers est actuellement ma cible, je n'ai jamais vraiment aimer la noblesse, aidez-moi à le détrône et vous serez hautement récompensée.... trahissez moi et mon assistant vous jettera à l'eau.

Et puis quoi encore? J'avais une réputation à tenir tout de même! Heureusement, Lucas était mal positionné et laissait une ouverture. Je repoussai son épée, fondis sur lui mains en avant, et l'attrapai aux côtes. Dans le processus, mon chignon menaça de s'effondrer et je perdis quelque peu mon équilibre. Je me mis à le chatouiller en espérant qu'il serait réceptif et en lâcherai sont épée.

Je me faisais repoussé par son épée, une blessure! J'ai été si sot!

Elle fonçât sur moi et commençât à me chatouiller, ce sur quoi je me tortillais, essayant de me defendre tout en riant.

-Non! Stop! C'est de l'anti-jeux! Sous-capitaine nounours, aidez-moi!

Je tendais la main vers la peluche tout en continuant de rigoler, devant son clair manque de réaction je lançais:

-Vous n'êtes qu'un couard!

Je me mettais à genoux en lâchant mon épée.

-Stop! je me rend! S'il vous plait.

J'avais les larmes aux yeux à force de rire, j’étais assez sensible.

En plein dans le mille! Le garçon se tortillait comme un vers de terre alors que je le chatouillais sans pitié.

-Vous n'êtes qu'un couard! me lança-t-il avant de couiner, Stop! je me rend! S'il vous plait.

-Je ne suis pas une couarde, répliquai-je. J'utilise tes faiblesses à mon avantage.

Je le lâchai enfin.

- Peu importe ce que l'on en pense, le fairplay n'ammène pas loin dans la vie. Mon travail consiste en partie à appréhender des sorciers. Penses-tu réellement que si je procédais "à la loyale" j'en attraperais ne serait-ce qu'un seul?

C'était la première fois que je donnais des leçons de vie à un enfant. Plus je passais du temps avec lui, plus je l’appréciais. Instinctivement, ma main se posa sur la tête de Lucas et je me mis à l'ébouriffer gentiment en souriant.

Je la regardais quelques seconde, l'air de dire "serieux?". Elle m’ébouriffait

-Déjà, je parlais à mon nounours pour couard. Sinon j'aurais dis couarde...Je ne juge pas les gens sur le jeux....Ensuite, on parle pas de ses vrais conviction en plein jeu, c'est nul, jveux dire c'est comme-ci d'un coup mon perso disait "haha! J'aime le coloriage!"

Je riais un peu en imaginant cette phrase sortir de la bouge d'un homme bien barbu après un combat.

- Et enfin .... Pourquoi quelqu'un chasserais les sorciers? Pas comme-ci ils étaient particulièrement gentil mais ... ni méchant

Je pensais entre autre à mon prof en disant cela de façon plutôt innocente. Ce n'est pas comme-ci ils étaient bien particulier par rapport aux humains normaux.... Quoi que certains abusaient de leurs pouvoirs, j'avais pu le voir lors de procès...

Est-ce que un sorcier lui avait fait du mal et qu'elle avait généralisé? Possible.... Persos je trouves que c'est assez cool, surtout quand on en a un de proche, comme ça il peut faire des trucs cool: genre on peux contrôler un homme à distance! Si je pouvais choisir je serais probablement un sorcier .... et je serais en prison parce que je ferais probablement vivre mon nounours avant de cramer des trucs....

C'était la meilleure. Voilà que je me faisais remonter les bretelles par un enfant. Je rastai figée quelques secondes à dévisager le garçon avant de me reprendre.

"-Ni gentils, ni méchants? Peut-être... Mais ils ont des pouvoirs que n'ont pas les êtres normaux. Et cela les rend dangereux. Un humain qui décide de devenir méchant, sera limité par ses capacités, humaines justement, et il sera facile pour les forces de l'ordre de l'arrêter et de protéger la population. Un sorcier qui devient méchant, pourra utiliser des forces qui dépassent notre entendement. Comment se défendre contre quelqu'un qui peut te brûler d'un seul regard, te paralyser ou contrôler ton esprit? Le rôle de l'Inquisition est d'appréhender les sorciers avant qu'ils n'aient pu s'en prendre à des innocents. On peut penser que c'est injuste d'enfermer des gens qui n'ont encore commis aucun crime, mais il est impossible de prévoir à l'avance les agissements de chacun. C'est de la simple prévention. Et puis après tout, nous n'arrêtons que les gens faisant acte de sorcellerie. Il suffit aux sorciers de renoncer à utiliser leurs pouvoirs pour vivre libres."

Je regardai ma montre, cela faisait un quart d'heure que nous étions dans la chambre de Lucas. Il allait bientôt falloir réapparaître en public car mes hôtes devaient se demander où j'étais passée.

(désolée!!!! ces deux derniers mois ont été un peu... chaotiques ^^')

Je prenais un air boudeur, l'air d'être déçus.

-C'est juste encore plus dangereux de faire peur à des gens quand ils sont plus fort que nous ... je ne mords pas quelqu'un parce que j'en ai juste envie, mais parce que j'en ai peur ou que je suis en colère ...

Elle regardait sa montre, puis la porte. je la prenais par la manche, la tête baissé.

- J'ai déjà rencontré des sorciers utilisant leurs pouvoirs pour le bien .... Parfois, moi, ça m'arrive de faire des crises où j'essayes d'attaquer des gens .. parce que je sais pas contrôler .... les docteurs et les psychologues ne peuvent rien faire .... les sorciers, si ... Je serais déjà mort sans aucun doute sans leurs pouvoirs.

Je relevais les yeux, je plongeais le noir de mes cernes dans celui de son mascara. Comme pour attirer son attention sur ma peau blanche, ma fatigue, l'ourson que je serais tel un être plus vivant qu'elle.

-Je vous apprécie, c'est rare pour une noble... mais vos idées sont nulles.

(J'ai une baisses d'inspi perso)

À ma grande surprise, le garçon m'attrapa par la manche et m'exposa sérieusement son point de vue. Il laissa entendre qu'il avait déjà eu à faire à des sorciers, et de près. Je me devais d'essayer de lui soutirer des informations à leur sujet. Pourtant, je ne fis rien. Si ces sorciers s'avéraient suspects (ce qui était fort probable), le petit se verrait inquiéter et je ne le souhaitai pas. Aurais-je de l'affection pour lui? Non. Il était simplement intéressant, c'est tout.

Après un long silence, je choisi d'ignorer l'enfant. Je reposais nonchalamment le sabre dans la malle à jouets et défroissai ma robe.

"Assez joué. Je dois de retourner à des préoccupations plus adultes. Cependant, je pressens que nous aurons de nouveau l'occasion de nous battre. En attendant soit prudent quand tu es en contact avec la magie."

Et sur ces mots, je quittai la chambre.

Lorsque j'atteignis la véranda, je trouvai le couple parental à table, discutant l'air tendu. Ils s'interrompirent en découvrant ma présence.

"Oh! Mademoiselle Meredice! Je suis vraiment navrée pour ce piètre accueil. C'est indigne de notre maison. Puis-je vous proposer une tasse de thé? Ou des biscuits peut-être?"

S'il fallait concéder une qualité à Mme Magira, c'est qu'elle avait le sens de l'accueil et de la façade. Mais ce talent était gâché par son ton mielleux. L'honnêteté m'oblige tout de même à admettre que je ne suis pas meilleure actrice, et c'est avec un ton tout aussi insupportable que je lui répondis.

"Ne vous en faîtes pas! Vos adorables bambins ont bien appris auprès de vous et se sont révélés être des hôtes d'exception. Pour ce qui est d'une collation, je prendrai volontier du Earl Grey."

Le reste de l'après-midi se déroula dans le tranquille ennui que l'on pouvait attendre d'une pareille entrevue. Mes pensées restaient tournées vers le garçon palot : quelque chose chez lui m'échappait. Mais quoi?


(Hum. Alors j'étais PERSUADÉE d'avoir posté ma réponse il y a longtemps C'est en faisant du tri dans mes documents que j'ai découvert que non pas du tout, c'était toujours dans mes brouillons. C'est un record personnel. Bref, désolée T_T )

Elle restait muette suite à mon monologue, puis choisis de ne pas répondre à mes affirmations. L'avais-je coincé? Ne pensais-t'elle pas que je méritais cette réponse? je n'en avais aucune idée.

"Assez joué. Je dois de retourner à des préoccupations plus adultes. Cependant, je pressens que nous aurons de nouveau l'occasion de nous battre. En attendant soit prudent quand tu es en contact avec la magie."

La femme quitta la chambre après avoir poser son sabre et et réajuster sa robe. Je fis moi-même peu de ses mots, y pensant un peu avant de reprendre mes esprits, restant sur mes positions pour ce qui concerne la magie.

Je rangeais mes déguisements comme il le fallait, ma chambre était de nouveau propre et vide puis je descendais au premier étage, observant discrètement la suite des discutions. Tout était habituel ... les tons trop doux pour être sincères, mon père taiseux, ma sœur jouant à la fille parfaite... tout cela faisant penser à un triste de jeu de faire semblant ....

Je ne descendis pas de la journée mais je ne me sentais pas de jouer ni de planifier mon futur voyage.

Cette femme fût intéressante ... j'aurais espéré qu'elle soit plus "normale", que ses mots sonnent plus vrais en présence des autres ... mais du poison cachant sa beauté d'être sortait de sa bouche... ces mot semblaient si faux...comme ceux de ma mère.

(prochaine rencontre? Et il n'y a pas de problèmes, je suis heureuse que tu ai répondu. J'aime ce RP)