Le procès du père noël!!! Rp avec Zack, Edouard et le père noël! [FINI]

J'étais assis sur un confortable fauteuil dans un salon richement décoré avec des meubles luxueux, des dorures au mur et des tableau de maître accroché au mur. Ce salon se trouvait être en vérité un salle d'attente qui conduisait ensuite au bureau du chef de le région des lumières et de l'industrie.
Pourquoi je me trouvais là ? Eh bien...je n'en avais aucun idée !
Je faisait une pause dans un hôtel avant d'achever ma tournée franchement crever par la dernière nuit de tournée.
D'ailleurs parlons en de cette tournée ! Une véritable horreur ! Les gens t'attaquaient quand tu sortait de la cheminé croyant que tu était un voler, il tentaient de t'enlever ou de te menacer pour avoir des cadeaux !
La planète était tellement grande qu'il lui fallait plusieurs nuit pour tout distribuer !
La tournée était d'autant plus rallongé que le cadeau commande de certaines personne était complètement insensé ! Œuf d'autruche, 20 poignard, 10 kilos de bonbons, collier de pierre précieuse venant exclusivement d'un volcan en quasi activité sur l'île des bandits ! Mon costume bien que magique avait encore des marques de brûlures!
Bref je m'égare ! J'étais donc dans ma chambre d'hôtel en train de me reposer quand avait débarqué des soldat en uniforme et m'ont que j'étais en état d'arrestation et que je devais les suivre ! J'avais demandé pourquoi et tenté de protester mais on m'avais fermement menotté et guidé vers le bureau de ce très cher M Anew !
D'après ce que je savais de ce monsieur c'était un homme sévère mais bon. Je me souvenais lui avoir apporté   « L'EDITION COLLECTOR LIMITÉE DU CHAPEAU HAUT-DE-FORME EN CUIR DE LION NOIR » (il l'avait vraiment écrit comme ça sur sa liste)  pour cadeau, drôle de goût mais bon...
J 'était perdu dans mes pensé quand un voix me dit d'entrer dans le bureau. Je me levai, m'approchai de la porte, mis la main sur la poignée puis la voix légèrement irrité me dit d'une manière poli de me bouger alors j'ouvris la porte avec une boule dans la gorge et entra dans le bureau M Édouard Anew.

Ce matin, Édouard avait vu et revu diverses personnes fort... Envahissantes, ayant passé plusieurs heures à écouter leurs plaintes, jérémiades ou propositions de contrats douteux. Il avait aussi remplit divers papiers administratifs que ses collaborateurs lui avaient refourgué, et lu des projets de réformes inutiles ou totalement fantasques (un ministre avait proposé d'obliger les habitants à porter un casse-noix sur eux pour encourager le "made in lumières et industrie", un expression qui semblaient tirée d'une civilisation ancienne et terrestre). C'est donc dans l'après-midi, dans le moment où Édouard s'apprêter enfin à décompresser en buvant une bonne tasse de thé aux feuilles de Filicaria, qu'il entendit sa porte bouger au rythme d'une main maladroite qui la frappait. 

"... Entrez." dit-il tout en abaissant ses lunettes sur son nez, avant d'insister: "Veuillez passer le SEUIL de la porte, merci."

C'est alors qu'il vit deux gardes lui présenter une sorte de... Personnage grotesque tout habillé de rouge et diverses couleurs qui formaient un mélange repoussant sur lui. 

"Chef, c'est l'homme que toute la région recherche! Le voilà, devant vous, comme vous l'avez demandé. lança un des gardes tout en agitant sa proie pour mieux la montrer.
- Ah, je vois. Et où est donc l'avocat que j'ai invité?
- Celui de l'autre région, chef? Il risque d'avoir un peu de retard.
- Hm, très bien. Veuillez me laisser seul avec... Monsieur."

Les gardes partirent alors guetter l'arrivée de l'avocat qu'attendait Édouard, laissant seule la sorte de personne qui attendait qu'on l'invite à faire quelque chose.

"Hé bien, asseyez vous dont. dit l'homme en lui désignant une chaise en face de son bureau, avant de le regarder droit dans les yeux tout en relevant les lunettes sur son nez de l'index. Alors c'est vous, le malotru tordu et insensé qui sème la terreur dans la région? Je peux savoir qui vous êtes et d'où vous venez, ce que vous voulez? Vous n'ignorez pas que l’espionnage industriel est formellement interdit dans la constitution de notre région, n'est-ce pas? Je me doute bien que vous êtes un de ces médiévaux idiots qui viennent nous espionner ou rechercher des plans inexistants, fruits de leur paranoïa. Avec vos emballages, je sais que vous volez nos inventions et qu'avec votre traîneau, vous souhaitez espionner nos ateliers. J'attends de vous beaucoup de clarté, pour éviter quelques situations malheureuses."

Édouard avait entendu parler de cet étrange personnage qui s'amusait à terroriser les gens en leur offrant je ne sais quoi, sous prétexte de vouloir leur faire plaisir. Seulement, Édouard était lucide et n'ignorait pas que cet homme venait pour réaliser des plans machiavéliques, dans le but de nuire à la région. Il toisait cet homme, sans doute humain, qui avait fuit chaque unité des forces de l'ordre et chaque embuscade des soldats. Le chef espérait avoir des réponses précises et des justifications à hauteur de ses crimes. Il avait fait spécialement appelé un avocat renommé qui venait, il lui semblait, de la région médiévale pour qu'il puisse faire se dérouler la réunion dans les limites de la loi, intervenant pour défendre, accuser ou vérifier les dires de l'homme en rouge. Édouard était, oui, tellement motivé qu'il, en voulant joindre ses mains pour "en imposer", fit tomber sa lampe de bureau en marbre qui lui avait été offerte par la Région Antique. Le bureau se retrouva alors plus obscur, presque plongé dans le noir si les fenêtres immenses qui illuminaient le jour la pièce n'avaient pas été présentes. 

"Une babiole. Rien d'important. Hum. se justifia-t-il avant de murmurer: Il faudra remplacer cette lampe avant que les antiques ne viennent créer une guerre civile."

Il se leva alors pour ramasser les éclats de la lampe éparpillés sur le sol, puis tomba sur celui-ci, ramassant au passage les éclats (certes...). Édouard se relava alors en s'époussetant, avant de retourner s'asseoir comme si de rien était, un air très sérieux (qui semblait produire l'effet inverse) pour de nouveau observer celui qu'on appelait le "Père Noël" en face de lui.

Je clignai des yeux éberlué face au propos de M. Anew. On me faisait un procès parce que je faisais mon boulot ?! Pourquoi cet homme me traitait il en criminel ?!  Je bouillonais de colère jusqu'à ce que l'homme en face de moi fasse tomber une belle lampe en marbre, ce qui me fit rire (intérieurement il m'aurait sûrement jeter en prison si j'avais oser rire aux éclats !) et me permit ainsi de répondre calmement et sérieusement :

« Tout d'abord je ne viens pas de la région médiévale à vrai dire je ne suis même pas né sur cette planète. Et je ne fais pas du tout d'espionnage industriel, d'ailleurs si vos recherches étaient plus poussées vous sauriez que j'effectue ma tournée dans toute les régions hors se balader dans un costume rouge et sur un traineau sur toute la planète ce n'est pas le summum de la discrétion...
Voilà la raison pour laquelle je fais le tour des maisons de cette planète c'est parce que l'Esprit de la Terre m'as demandé de reprendre mon ancien travail que j'effectuais avant, se trouvant être de donner du bonheur et de l'espoir aux humains en leur offrant de cadeaux ! Et comme je m'ennuyais au paradis, et j'ai accepté
bien que vu comment on me traite je n'aurais peut-être pas du...
Humhum bref , je ne fais rien de mal ! Et puis vous n'avez pas aimé votre cadeau ? Le chapeau ! »

Ma tirade finie je le regarda droit dans les yeux priant pour qu'il ne soit pas comme les autres et me croit ! Ces traits étaient neutre je ne savais pas du tout ce qu'il pensait, les dès étaient jetés il ne me restait plus qu'a prier !

Édouard laissa retentir les derniers mots de l'hurluberlu dans sa tête.

"Et puis vous n'avez pas aimé votre cadeau ? Le chapeau !"

Il toucha son chapeau, index et majeurs joints, et la picota du bout des doigts comme pour juger de sa qualité. Cuir de lion noir, il avait atteint sa maturé cutanée, dans les 9 ans, crinière développée qui fait gage de la qualité de le teinte, haut-de-forme sans aucun poil, tannage optimal, enroulement sans plis, découpage parfait, humectée avec de l'huile extraite de peaux d'olives pour donner cet effet de brillance et améliorer le vieillissement, coupe ajustée aux mensurations de la tête de M.Anew, sans mesures préalables pourtant, élévation du chapeau au bois et coutures discrètes. Ce cadeau a sans doute été le meilleur qui ait été fait à Édouard, et sans doute même de ses autres vies. Il estimait ce haut de forme à hauteur de 10 000 émeraudes, mais il n'avait pour lui une toute autre valeur, inestimable: sa région excellait dans la chapellerie et ce savoir-faire est très cher à M.Anew, qui se rend chaque mois au salon annuel de la chapellerie. Le lion noir avec lequel a été fait ce chapeau (un cuir de la meilleure qualité qui soit) est de plus un animal plein de grâce, dont il n'existe qu'une quinzaine d'individus sur tout Espoir. Notre chef les admire. 
Il stoppa alors , après quelques secondes de réflexion, l'examen au toucher de son haut-de-forme, effaçant sans doute un léger sourire penseur, pour songer à ce qu'avait dit le Père Noël avant qu'il ne parle du cadeau. Il serait donc un extra-terrestre ressuscité par l'Esprit de la Terre pour répandre le bonheur et la joie sur Espoir avec un traîneau et un costume rouge. C'est cela. Édouard se redressa encore plus qu'il ne l'était déjà, formant un angle à 90° avec l'assise de son siège, tout en tapotant ses doigts les-uns-les-autres.

"Soit."

Un soupir. Il se redressa alors, très calmement, pour lâcher -enfin- quelques mots, qui étaient tant attendus: ceux de son bilan suite à la réponse de l'autre ingénu. Il posa ses paumes de main sur le bureau, regardant le reflet du vernis :

"Cessez immédiatement de me mentir. Vous n'avez même pas la politesse ou la présence d'esprit de respect l'Esprit de la Terre. Et il n'existe aucune planète vivable autre qu'Espoir, nous sommes au centre de la galaxie, le Soleil même vous le prouvera. Vous pourrez ouïr nos plus grands physiciens, astronomes ou autres. Vous seriez, de plus, un homme ressuscité ? Vous viendrez alors, je suppose, de la Terre ? Oui, je comprends votre scénario. Hum. Je déteste qu'on se fiche de moi et de ma région. Oui, de ma région car, je cite, vous avez: 224 plaintes pour violation de domicile, 186 pour dégradation du bien public, 95 pour abus de faiblesse et... Dois-je continuer ?"

Le chef se décala et rangea son fauteuil sous le bureau, tout en pivotant pour se mettre face au mur qui était à sa droite. Il réalisa ensuite que c'était ridicule et pivota encore pour se positionner en face du Père Noël. Il jeta un œil sur une montre à gousset se trouvant sur le bureau. Décidément, cet avocat ratait beaucoup de choses et de temps précieux dans le cadre de sa convocation dans le bureau de M.Anew...

"Quant à ce chapeau, j'avoue ... ne pas savoir à qui je le dois. Mais, cela relève de ma vie privée et, bien qu'il n'existe aucun texte de loi interdisant les indiscrétions, je vous prierai de taire ce sujet. Vous avez beaucoup de charges à votre encontre, d'où le traitement spécial de votre "jugement". Je ne vous cacherai pas que vous encourez une peine équivalente à: 5 ans d'intérêts généraux à mi-temps ainsi qu'une amende à hauteur de la moitié vos dégradations."

C'est alors que, pile à ce moment, Édouard entendit la porte grincer. L'avocat se trouvait sûrement derrière celle-ci... Bien.

A ce moment là il en eut vraiment marre!! Pourquoi personne ne le laissai travailler en paix?!
Il répondit alors plutôt violemment:

Oui exactement! Je n'ai rien demander moi! Je voulais juste aider mais vous vous me traiter tout comme un criminel! je vous offre des cadeau mince! Ce n'est pas mal! Les terriens eux me traitaient bien! Et ils m'offraient des cookies avec du lait! Vous vous m'accueillez comme la pire des personnes! Je ne vole rien! Je ne m'amuse pas a entrer chez les gens pour rien, c'est épuisant ce travail vous savez!!! Et ces soit disant abus de faiblesse sont inexistants! Et je n'ai pas endommagé autant de domiciles et c'était des accidents causés par des attaques faites à mon traîneau par les habitants!!!

Sur ces mots il frappa violemment la table et se mit debout le visage rougis par la colère. C'est alors qu'il entendit la porte s'ouvrir derrière lui, surpris il sursauta et se retourna pour apercevoir l'avocat.

"Je suppose que c'est vous l'accusé ? Je suis Zack asgard, avocat à l'emploi de la firme légale gugnir, ici pour vous représenter durant votre procès. Mr anew, le dossier que j'ai reçu ne faisait aucune mention du procureur s'occupant de cette affaire ou des preuves, qu'elles soient incriminantes ou exonérantes retrouvées dans le cadre de l'enquête préliminaire. Je suppose que vous pouvez m'en apprendre plus ?"

Édouard Anew fut extrêmement affligé du comportement de cet avocat. Sans descendre de l'estrade de son bureau, il fit signe de serrer la main à distance de l'avocat, montrant ainsi son irritation.

"Entrez, je vous en prie..."

Non seulement cet avocat n'avait guère salué M.Anew, mais en plus il s'était permis d'entrer comme ça, en ne frappant pas ou de façon inaudible, pour ensuite se tourner directement vers son client, sans même adresser un regard au chef. Cela n'étonnait guère Édouard, venant d'un homme médiéval... Il détestait ces gens.

"Je constate qu'en plus d'ignorer la politesse, vous ignorez pourquoi vous vous trouvez ici."

Il s'assit sur son siège et regarda l'avocat droit dans les yeux.

"Bien. Que les choses soient claires, c'est souvent mieux ainsi, vous avez été convoqué pour que vous m'appreniez plus de choses sur les volontés de cet homme. Je pensais que vous auriez eu la présence d'esprit de discuter avec votre client avant de venir. Soit. Faisons sans ces "formalités". Je m'apprête à condamner monsieur à 5 ans d'intérêts généraux à mi-temps ainsi qu'à une amende à hauteur de la moitié ses dégradations. Je vous ai fait venir pour représenter cet homme légalement selon notre constitution. Votre réputation laissait entendre que vous pouviez vous adapter à toute situation. Défendez votre client, je vous prie."

Édouard appela sa secrétaire pour qu'elle puisse prendre note de ce procès particulier où le chef des Lumières et de l'Industrie faisait intervenir son droit exécutif.

Ah je l'aimais bien cet avocat! La façon dont il avait cloué le bec à Anew m'avait tout simplement ravi!
Cependant il m'avait l'air bien froid et inquiétant, le son de sa voix m'avait glacé sur place et lorsqu'il m'avait adressé la parole j'avais eu des frissons!
Quoiqu'il en soit l'air irrité de M.Anew valait de l'or de ce fait je répondis à l'avocat avec un grand sourire:

"Oui c'est bien moi l'accusé, je me présente je suis le Père noël, ravi de vous rencontrer! Pour ce qui est de mes motifs d'accusations ils sont tout simplement ridicules! Violation de domicile, vous m'étonnez c'est mon travail, dégradation de biens personnels, les gens m'attaquent et je me défends il arrive juste qu'il y est parfois quelques dégâts! Et le pire...abus de faiblesses! Comment ça?! Je leur offre des cadeaux! Bref voila la situation, je m'en remet à vous."

(HRP: si je me plante quelque part dans mes RP merci de m'en aviser XD -serait sûrement un avocat de merde en vrai mais ne veut pas que ça se voie, chuuuuut !- --')

le dirigeant fit de son mieux pour me faire comprendre indirectement à quel point ma présence le dérangeait. Rien de bien inhabituel

"Je constate qu'en plus d'ignorer la politesse, vous ignorez pourquoi vous vous trouvez ici."

-je ne suis pas ici pour me bonnes manières, on m'a gentiment fait savoir que mon client avait été convoqué ici depuis le centre de détention: sans son accord, après avoir été interrogé pendant près de 12 heures et s'être vu refuser son droit de requérir ma présence lors de ses interrogatoires malgré ses demandes répétées. toute cette parodie de justice s'est produite avant même que la firme aie reçue son dossier. dossier auquel j'ai ajouté les documents prouvant la véracité des faits que je viens de mentionner

seul un léger froncement de sourcil venait témoigner de mon irritation.certes, les lois étaient très différentes d'une région à l'autre mais le code pénal de cogitis était de mon côté. En tout cas si mr. anew n'était pas nécessairement derrière ce fiasco il démontrait quand même que l'enquête avait été laissée entres de mauvaises mains. Seulement même si le dirigeant n'était pas responsable de ces événements il en avait tiré parti: j'espérais que ce n'était pas en toute connaissance de cause. quoi qu'il en soit je remettait les documents à ''la cour'' avant de poursuivre

-je ne comptais faire attendre ni lui, ni vous compte-tenu de la nature...particulière de ce dossier, de la note que vous m'avez fait parvenir et du risque très réel de voir mon client être jugé avant mon arrivée. inutile de perdre plus de temps.

"Bien. Que les choses soient claires, c'est souvent mieux ainsi, vous avez été convoqué pour que vous m'appreniez plus de choses sur les volontés de cet homme. Je pensais que vous auriez eu la présence d'esprit de discuter avec votre client avant de venir. Soit. Faisons sans ces "formalités". Je m'apprête à condamner monsieur à 5 ans d'intérêts généraux à mi-temps ainsi qu'à une amende à hauteur de la moitié ses dégradations. Je vous ai fait venir pour représenter cet homme légalement selon notre constitution. Votre réputation laissait entendre que vous pouviez vous adapter à toute situation. Défendez votre client, je vous prie."

"Oui c'est bien moi l'accusé, je me présente je suis le Père noël, ravi de vous rencontrer! Pour ce qui est de mes motifs d'accusations ils sont tout simplement ridicules! Violation de domicile, vous m'étonnez c'est mon travail, dégradation de biens personnels, les gens m'attaquent et je me défends il arrive juste qu'il y est parfois quelques dégâts! Et le pire...abus de faiblesses! Comment ça?! Je leur offre des cadeaux! Bref voila la situation, je m'en remet à vous."

pour commencer je me tournais vers le père noël, hochant brièvement la tête pour lui faire savoir qu'il était entre bonnes mains

puis je reportait mon attention sur le chef de la région

-examinons d'abord la version des faits présentée par l'accusé. mes dossiers de même qu'énormément de témoignages venus des habitants de la prison, source initiale des renseignements, ci-après appelés ''le mythe du père noël'' qui existent encore et dont toutes les versions connues ou presque appuient les dires de mon client quand à sa vocation. les descriptions données dans ces ouvrages lui correspondent également. la défense est d'avis que l'accusé agissait uniquement dans le cadre de ses fonctions et que les incidents qui lui sont reprochés prennent avant tout leur source dans la réaction de gens qui, ne connaissant pas le mythe du père noël se sont crus en danger.

"Examinons d'abord la version des faits présentée par l'accusé. Mes dossiers de même qu'énormément de témoignages venus des habitants de la prison, source initiale des renseignements, ci-après appelés ''le mythe du père noël'' qui existent encore et dont toutes les versions connues ou presque appuient les dires de mon client quand à sa vocation. Les descriptions données dans ces ouvrages lui correspondent également. La défense est d'avis que l'accusé agissait uniquement dans le cadre de ses fonctions et que les incidents qui lui sont reprochés prennent avant tout leur source dans la réaction de gens qui, ne connaissant pas le mythe du père noël se sont crus en danger."

Édouard jeta un œil au "Père Noël". Il se demanda de quel mythe parlait l'avocat. Toujours est-il qu'il fit signe à sa secrétaire de noter par un inaudible "Notez, Mariette, notez". Il feuilleta le dossier que M.Asgard lui avait fournit. Des dizaines de pages composées de témoignages et de divers éléments donc l'objectivité restait à prouver. Il s'arrêta au fameux "Mythe du Père Noël". Il lit rapidement: "Ce mythe est encore peu connu du monde Esporien. Il prend sa source de l'ancienne civilisation légendaire: celle de la Terre. Il décrit un vieil homme barbu et enrobé, vêtu de rouge et de blanc par un accoutrement voyant. Chaque nuit du 24 décembre du "calendrier chrétien" de la Terre, on disait qu'il faisait sa tournée dans chaque foyer pour y distribuer des présents. Il saurait alors les attentes de chacun en recevant des mots au préalables écrits par les receveurs. Nous pensons à l'heure actuelle que seul les enfants recevaient des cadeaux." avant de fermer le livre. Il marqua une pause et se remit à regarder le fameux personnage principale du mythe. Il ne pu s'empêcher de pousser un petit rire presque mesquin. Toutefois, il se redressa immédiatement pour s'éclaircir la gorge et reprendre un ait sérieux.

"Veuillez m'excuser. Hum. Ce mythe n'est qu'une croyance passée, qui n'a plus sa place ici et encore moins dans la loi. Les actes du présent accusé ne peuvent être justifiés par cette histoire grotesque. Même s'il était vraiment ce "Père Noël" - il appuya sur ce dernier qualificatif - il n'aurait pas le droit d'enfreindre la loi de la région. Si demain un homme déguisé en poule se mettait à égorger chaque personne sur son chemin son prétexte qu'il s'agirait de "Monsieur Poulet" d'un célèbre mythe ancien, je ne l'excuserai pas plus pour son comportement. De surcroît, cette personne ne pourrait bien être qu'un imposteur, que dis-je, un obsédé du Père Noël. Sans critiques, je pense qu'il a simplement voulu son heure de gloire. Certes, ses actes sont atténués par une éventuelle volonté de "faire le bien", mais en l’occurrence, cela reste à prouver. J'ai bien vu vos témoignages de Prison, or j'en ai mille fois plus qui viennent de ma région."

Édouard se leva et demanda à sa secrétaire de bien noter tout cela. Il se mit en face du Père Noël et le regarda droit dans les yeux:

"Auriez-vous le courage, ou l'audace, de jurer que vous ne vouliez que répandre le bien et offrir des cadeaux aux citoyens ? Que vos dégradations sont involontaires et regrettées ? Que cette déambulation dans toute la Région des Lumières et de l'Industrie ne serait que bénéfique ?"

Il passa entre les deux hommes pour se positionner devant un des grandes fenêtres de son bureau: la vue y était magnifique. Le soleil ne semblait ni vouloir se coucher, ni vouloir se lever, ni vouloir stagner. On eût dit qu'il était un peu partout, diffusant sa lumière uniformément.

"Auriez-vous le courage, ou l'audace, de jurer que vous ne vouliez que répandre le bien et offrir des cadeaux aux citoyens ? Que vos dégradations sont involontaires et regrettées ? Que cette déambulation dans toute la Région des Lumières et de l'Industrie ne serait que bénéfique ?"
En colère ne pouvant pas me calmer devant tant d'ignorance je me levai et tapai sur l'épaule de cet homme l'arrachant ainsi à sa vision sur la ville ( d'ailleurs c'était quoi cette pose théâtrale de l'homme bien trop fier  de lui qui après une bonne réplique se positionne un air victorieux devant la fenêtre?!)et déclara tout en le regardant bien dans les yeux :

«Eh bien oui! Oui je le jure sur tout ce que je possède! Sur mon costume rouge et même sur mon vieux costume vert! Toute ces actions étaient dans le seul but de procurer du bonheur au habitant d'espoir et de tenter de les guider vers le droit chemin comme votre cher esprit de la terre me la demandé! Et franchement si vous n'êtes pas capable de suivre un aussi simple volonté de votre créateur vous pouvez attendre longtemps avant que la Colombe se réveille. Je ne suis pas un imposteur! Je suis le vrai père noël! Franchement vous pensez que des rennes volant ça se trouve à tout les coins de rues?! Et comment ferai-je pour deviner parfaitement ce que les gens souhaitent comme cadeau?! Qu'es que je dois faire à la fin pour vous convaincre?! »

Sur ces mots je tapai violemment du pied et retournai à ma place tout en laissant un M. Anew éberlué.

(HRP: ed: comme je suis rouillé au possible par mon inactivité sur les fo' ces temps-ci n'hésite pas à me prévenir si quelque chose cloche avec mon poste -ou juste si je fais un avocat de chiotte, c'est bon à savoir aussi XD-)

j'écarquillais les yeux quelques secondes: certes mon client semblait être quelqu'un d'assez émotif et avoir du mal à se contrôler mais j'aurais aimé le voir agir de manière un peu plus calme compte-tenu du fait que l’opinion qu'avait le dirigeant de lui pouvait décider de sa vie ou de sa mort. Je tournais la tête vers le père noël. Qu'il le sache ou non il venait de me donner une petite idée

-monsieur anew: l'ancienneté du mythe et sa source ne changent rien au fait que mon client y correspond parfaitement, chose assez difficile à expliquer vû l'obscurité des comptes pour enfant ou il est mentionné. La question de la réalité du mythe lui même peut-être remise à plus tard mais je précise les propos que nous venons d'entendre sont aussi conforme au mythe. Attendez, je n'ai pas terminé. dis-je platement en voyant l'air exaspéré du chef de la région: il semblait convaincu que j'allais baser l'ensemble de ma défense sur ce mythe mais le comportement de mon client en soi, en particulier son adhérence quasi-parfaite à une légende disparue soulevait en elle-même quelques questions auxquelles il fallait répondre. Les scénarios possibles quand à cette question étaient assez limités et j'étais désagréablement surpris que le dirigeant n'aie pas eu l'élémentaire présence d'esprit d'en rayer quelques-uns de la liste

si mon interlocuteur était vif d'esprit et raisonnable il me semblait néanmoins faire preuve d'une négligence plutôt inquiétante dans sa hâte de clore ce dossier...et c'était à moi de me dresser sur son chemin...

-A moins d'être historien ou de venir de la prison elle-même je vois mal comment il pourrait avoir une connaissance aussi poussée des légendes oubliées et inconnues du reste du monde dont il calme faire partie. Comme la prison est le seul endroit ou ce mythe est ne serait-ce qu'un peu entretenu nous devons tout d'abord nous poser une question très simple.

je retirais mes lunettes que je rangeais dans ma poche

-Existe-t'il des détenus évadés correspondant à sa description ? c'est une question qui mérite d'être posée compte-tenu des circonstances: après tout seul les habitants de la prison, les très jeunes en particulier parlent encore du père noêl. Confirmer ou réfuter cette possibilité pourra nous faire avancer en plus de nous empêcher de tourner en rond trop longtemps et plus vite nous réglerons cette question, plus vite nous pourrons nous concentrer à nouveau sur les accusations en elles-mêmes, en effet l'identité de mon client est un facteur à ne pas négliger: ce dossier pourrait devenir très compliqué et avoir une influence non-négligeable sur la vie que nous menons si mon client est en mesure de prouver son identité et ses objectifs, en particuliers si il suit bien des directives émanant directement de l'esprit de la terre. Je vous invite donc à faire preuve d'un peu plus de professionnalisme: Comprenez-moi bien. Je trouve l'idée que ces vieilles légendes soient réelles tout aussi ridicule que vous et suis tout aussi sceptique quand à son identité. Un simple imitateur s'étant évadé de la prison me paraîtrait infiniment plus logique mais puisque je semble être le seul à accorder à cette affaire le sérieux qu'elle mérite, que personne n'as mené les moindres recherches sur l'un des aspects les plus important de ce dossier et que bien des pistes auraient dues êtres explorées à fond avant même mon intervention ne devienne nécessaire je vais devoir faire fi de mon scepticisme et terminer le travail de vos enquêteurs à leur place. A moi de ne rien négliger puisque personne n'as pensé ne serais-ce qu'à chercher du côté des registres de la prison: l'un des premiers endroits ou vos recherches auraient dues vous mener et que si c'est là toute l'étendue de vos efforts dans ce dossier je ne serais pas surpris de devoir vous trouver moi-même un procureur digne de ce nom pour qu'il puisse préparer l'accusation à votre place: cette affaire est l'une des plus bâclées qu'il m'ait été donné de voir et inutile de vous rappeler que je travaille avec ces arriérés d'inquisiteurs du moyen-âge je ne devrais pas avoir a gommer les trous dans vos recherches à votre place monsieur Anew et je m'attendais à un travail bien mieux mené de la part d'un homme responsable de la survie d'une région entière.

je poussais un petit soupir, remettant mes lunettes tout en réfléchissant un peu. malgré mes propos des plus directs je n'avait presque pas haussé le ton et me félicitais intérieurement d'être demeuré aussi calme.

-pendant que nous attendons la défense propose donner à l'accusé l'occasion de prouver ses dires. Étant donné les recherches qui doivent êtres lancés pour pallier l'incompétence de vos enquêteurs et le temps qu'elles prendront je ne serais pas contre quelques éléments un minimum recevables dans ce dossier puisque je suis le premier dans cette affaire à s’acquitter correctement de son devoir.

puis je me tournais vers l'accusé

êtes-vous en mesure de prouver vos dires ?

[HRP: Non, t'inquiète pas tout est bon XD J'aime bien la guéguerre du procès !]

Édouard Anew avait assisté à la sorte de petit révolte de l'accusé. Il trouvait cela ridicule, quoiqu'assez intéressant. Cela montrait son malaise quant à la justice. Sire Anew resta donc très fermement attaché à la culpabilité de l'homme en rouge, jusqu'à la brillante prise de parole de l'avocat. Il écouta patiemment toute la défense de Maître Asgard tout en réfléchissant à ses avancements. Quand il eut finit son discours, le chef fut plutôt convaincu de sa plaidoirie. Toutefois, il n'avait pas vraiment été ravit des petites remarques sur l'organisation des Lumières et de l'Industrie. De plus, le fait que l'avocat demande ainsi à l'accusé de prouver lui même ses dires, avait assez irrité le chef Anew. Sans plus attendre, il prit la parole:

"Bien. Il est vrai que ce monsieur n'a, pour le moment, jamais séjourné en prison. Il est à vrai dire inconnu de la justice, voire des registres. Or, il est vrai aussi que cette légende ne s'est transmise qu'en Région Prison. J'imagine donc que l'identité de ce jeune homme est bien celle du "Père Noël". Ce nom grotesque ne désigne en fait qu'un sorcier capable de voler, qui a pour but de distribuer des cadeaux, cela selon la légende. Mais nous n'ignorons pas que le propre de la légende justement est la déformation. Son identité a donc bien été justifiée, mais qui me dit que ses actes ont vraiment pour but de donner des cadeaux aux gens ? La légende le dit, mais elle a peut-être mal interprété une réalité méconnue."

Le chef se tourna vers sa secrétaire Mariette pour vérifier si elle avait bien noté le tout, puis il reprit sa réplique:

"Toutefois, il est probable également que ce soit les habitants qui se soient mépris sur les intentions de ce Père Noël, du fait de son évidente maladresse. J'aimerais vérifier cela par moi-même. Nous n'aurons donc pas besoin de plus d'enquête, car moi et moi seul décide de mes convictions. Cela est préférable - le chef se tourna vers Maître Asgard - puisqu'il semblerait que la justice de cette région soit idiote, désorganisée et inférieure au grand avocat que nous avons l'honneur d'accueillir dans notre modeste territoire. Quoi qu'il en soit et par conséquent, dit-il en se tournant cette fois vers l'accusé, étant élu jusqu'à ma mort, j'estime avoir le droit de m'occuper personnellement et entièrement du cas de cet homme. Comprenez que je n'aurais de toute manière pas eu le temps de laisser traîner une enquête alors que monsieur continuait son carnage inter-régional."

Édouard se leva et fit signe à Mariette de faire de même. Le chef descendit de son estrade et la secrétaire s'empressa de se mettre tout près de lui, tout en rajustant son chignon très serré. Elle portait une sorte de chemisier-robe sans un pli, ajusté convenablement pour une silhouette effacée et officielle. Toute en marron, avec des lunettes rouges en pointe, elle se tenait droite comme un piquet et semblait vouloir faire sa bouche la plus petite et mesquine possible. Elle s'était mis un rouge à lèvre diabolique semblant avoir envie d'épouser la forme de remarques sèches et de sonorités venimeuses et strictes, toutes aussi pointues que ses lunettes.
Le chef cessa de toiser assez fièrement sa secrétaire, symbole de la tenue exemplaire de sa région, pour s'adresser au Père Noël.

"Bien, vous avez un don de divination, c'est cela ? Vous pouvez deviner quel présent idéal offrir à la personne que l'on vous présente ? Et bien, faites donc. Cela se chargera de prouver, justement, vos dires. Devinez ce que veux Mlle. de Laverdurière, ma secrétaire ici présente."

Cette dernière évoquée se mit à rougir en dessinant un sourire étriqué presque sadique. Elle tenait ses mains liées au niveau de son bas-ventre, comme si elle les eût posées sur une table, toutes droites parfaitement parallèles au sol. Il semblait que tout dans son apparence n'était que détails soignés par une femme vétilleuse et intransigeante. On eût presque dit qu'elle ne désirait rien, qu'elle n'aimait rien, si ce n'était avoir un air condescendant.

Bon je m'étais peut-être un peu emporté, d'ailleurs mon avocat par un haussement de sourcil (sûrement une des plus grandes expression pouvant apparaître sur son visage aussi lisse que la surface de la glace autour de sa maison au pôle nord...). Mais cet homme insupportable qu'étais Anew m'avais vraiment vraiment mis en rogne et je n'ai jamais brillé par ma capacité à garder mon calme.
Toujours est-il qu'après mon intervention mon avocat c'était lancé dans une longue plaidoirie qui, avouons le, m'avais cloué sur place.. Ces arguments implacable semblaient même avoir convaincu le chef de la région sur certains points, même si ce discours l'avait quelque peu vexé lorsque Zack avait critiqué la mauvaise gestion de l'affaire de la part des service judiciaire de la région et je devais l'avouer, le ton vexé d'Anew m'avait fait sourire.
Sourire qui était partie remplacé par l'étonnement après que mon possible bourreau m'eut demandé de deviner ce que sa secrétaire voulait avoir comme cadeau.
Une fois remis de mon étonnement, je m'étais rapproché de la secrétaire qui, bien qu'elle est une attitude supérieure et sévère, qu'elle se sente supérieure a tout le monde et visiblement à moi aussi  vu la façon dont elle me regardait, faisait partie de la liste des gentils n'ayant jamais commis d'acte foncièrement mauvais.
Cependant je n'appréciais pas du tout le sourire que dessinait ses lèvres d'un rouge beaucoup moins beau que mon costume, par ce sourire elle me défiait purement et simplement de deviner ce qu'elle voulait le plus comme présent.
J’exécutai alors qu'elle que chose qui la désarçonna complétement et fit pendant un instant s'envoler son air arrogant, je pris ses mains croisé dans les miennes et avec un grand sourire déclarai :

«Ce que veux cette chère petit Mariette... je lançai un regard a Anew et lui dis avec un regard appuyé: oui je connais son prénom grâce à mes pouvoirs, avant de me retourner vers la secrétaire et de déclarer : c'est bien cela la question, n'est-ce pas ?
Eh bien je vais vous le dire ce qu'elle veux c'est un service de thé en porcelaine à l'effigie de ce grand chef qu'elle admire derrière ces airs pincés, c'est-a-dire VOUS M. Anew. »

Mariette hoqueta de surprise et tout en retirant ces mains de mon étreinte s'exclama : « Comment le savez-vous ?! »

Avant de plaquer ces mains, aux ongles acérés comme les serres d'un aigle, contre sa bouche et de virer au même rouge que son hideux rouge à lèvres.
Je souris devant sa réaction et me rassis fièrement sur mon siège.

"Ce que veux cette chère petit Mariette... oui je connais son prénom grâce à mes pouvoirs"

Édouard pouffa discrètement en pensant que ce charlatan n'avait décidément aucun pouvoir, puisqu'il avait déjà évoqué le prénom de sa secrétaire. Mais le Père Noël ne sembla pas réagir à ce petit rire et reprit :

"C'est bien cela la question, n'est-ce pas ? Eh bien je vais vous le dire ce qu'elle veux c'est un service de thé en porcelaine à l'effigie de ce grand chef qu'elle admire derrière ces airs pincés, c'est-a-dire vous M. Anew."

Notre chef s'apprêta à pouffer une nouvelle fois, quand soudain Mariette prit un air étonnamment surpris, comme si ce charlatant avait touché un point juste !

"Comment le savez-vous ?!"

Anew la regarda soudain d'un œil plein de stupéfaction, comme celui d'un condamné qui verrait la locomotive arriver, fonçant à toute vitesse, dans la direction de son pauvre corps, dont le destin serait scellé. Ce train était cette idée que Mariette désirait un tel cadeau, et le corps n'était autre que celui du chef qui était écrasé par cette nouvelle aberrante. Impuissant face à ce désir stupide et fort honteux de sa secrétaire, Édouard Anew alla se rasseoir soudain envahit par l'envie de faire sortir tout le monde de son bureau, et d'effacer l'existence de ce bureau même afin de détruire toute preuve de cette scène qui venait de se produire. Il y eut un long silence avant que l'avocat ne prit la parole:

"L'accusation désire-t'elle d'autre preuves ?"

Le chef pensa un "gna gna gna" rageur, avant de s'exprimer.

"Ma... Mariette, vous pouvez retourner vous asseoir - il ne voulait faire aucun commentaire à ce sujet -. Bien, bien... Puisque Mlle. de Laverdurière affirme désirer ce... cadeau, je suis forcé de reconnaître que ce don lui est donné. Face à un tel constat, j'accepte la défense proposée par l'opposition. Monsieur est le Père Noël et ne désirait en rien... commettre de tels actes. Mais pour ces dégradations, certes involontaires, je demande à ce que le Père Noël sorte du territoire pendant un mois. Son retour après cette date devra ne faire aucune conséquence négative. Bien, tout ce jugement aura été retranscrit par écrit. Il est d'ailleurs terminé."

M.Anew se leva, serra la main à M.Asgard et à... au Père Noël, avant de se rappeler qu'il devait payer l'avocat. Il retourna donc vers celui-ci et lui souffla discrètement:

"Euh... En ce qui concerne les honoraires... Vous aurez votre enveloppe auprès de l'intendance, vous trouverez facilement dans le bâtiment. Hum, je vous rajoute un petit cachet pour que ce qui s'est passé ici reste bien STRICTEMENT confidentiel... Merci."

Il lui donna de l'argent afin de mettre à exécution ce petit marché....

(ED: meilleur...poste...ever XD)

je hochais moi aussi la tête, impatient d'oublier toute cette histoire mais en me retournant pour partir je tournais la tête vers les trois autres

-tout ceci ayant été plutôt humiliant pour tout le monde je vais aussi vous dire ce que j'espère voir à noël...la confirmation que ce genre de parodie ridicule de procès n'aura plus jamais lieux. la façon dont l'accusation s'est occupée de cette affaire est une tache assez gênante dans l'histoire judiciaire de cogitis...je croise les doigts pour ne plus assister à ce genre de fiasco...je ne sais pas trop si c'est le genre de cadeau qu'on peut demander au père noël mais dans le pire des cas je peux adresser cette demande a monsieur anew...dites-vous que ça me donne une raison supplémentaire de taire les événements d'aujourd'hui